La GT Academy est née en 2008, d’un partenariat entre Sony et Nissan Europe. Désormais, il y a des épreuves nationales, avec une finale à Silverstone. A partir de 2015, ce sera une vraie épreuve mondiale, avec des éliminatoires sur tous les continents.
Pour rappel, l’Europe (éclatée en plusieurs régions, dont la France), l’Allemagne (qui n’est pas dans « l’Europe »), le Moyen-Orient, l’Afrique du Sud et l’Amérique du Nord organisent chacun leurs éliminatoires. En 2014, l’Inde (avec le coaching de Kharun Chandok), la Thaïlande, le Mexique et l’Australie se sont joint à la danse. Avec l’Afrique du Sud et le Moyen-Orient, ils formèrent le groupe « International ». En finale, on retrouvait ainsi les meilleurs éléments d’Europe, d’Allemagne, d’Amérique du Nord et des « autres ».
Curieusement (eu égard aux parrains), le Japon n’était pas dans la liste. Ce sera réparé en 2015. L’Indonésie, la Malaisie et le Brésil vont grossir la troupe. Ainsi, la Gran Turismo Academy va devenir un vrai concours mondial. Peut-être qu’à terme, le groupe « International » sera éclaté en 2 ou 3 groupes régionaux.
Si la plupart des lauréats ont explosé en vol (notamment le Français Jordan Tresson), Lucas Ordóñez effectue une carrière honnête en endurance. Quant à Jann Mardenborough, il est aujourd’hui en GP3 (avec une victoire à la clef.) Il y a donc de vrais débouchés pour les meilleurs. Et avec de telles sélection,
De quoi motiver les candidats. Certes, l’image du gamer qui explose les chronos à Silverstone est un peu surfaite (Mardenborough avait fait du kart.) Au moins, cela prouve que le sport auto fait rêver.
Crédit photo : Gran Turismo