Pour la seconde phase, le programme demande aux constructeurs la production d’au moins 100.000 véhicules par an au terme de la quatrième année d’opération. Ces véhicules devront avoir des émissions de CO2 inférieures à 100 g/km, répondre à la norme Euro5, avec des moteurs essence de moins de 1,3l ou diesel de moins de 1,5l. En échange, la taxe d’immatriculation de ces véhicules sera abaissée de 30 à 14%, et même à 12% si le moteur est compatible E85.
Six constructeurs participeront à cette seconde phase, avec des investissements annoncé de 52,7 milliards de baht (1,27 milliard d’euros), soit un peu plus du double du programme initial de la première phase (hors équipementiers). Si la première phase avait accueilli exclusivement des constructeurs japonais, la deuxième est plus internationale. Ford et GM sont deux nouveaux entrants.
Ford mène la danse avec 18,2 milliards de baht (440 millions d’euros) pour une usine de moteurs et une ligne d’assemblage pour 180.000 voitures par an (avec la Ka). 13,1 milliards de baht pour GM (315 millions d’euros) avec une usine de moteurs et une capacité de 158.000 véhicules.
Nissan, Toyota et Mitsubishi ont annoncé une extension de leurs capacités à 123.000, 160.000 et 233.000 unités annuelles.
Quant au sixième acteur, il n’a pas été nommé. Honda a déjà participé à la première phase, mais pas Mazda. Quant à Volkswagen, il lorgne depuis longtemps sur le marché asiatique et pourrait lui aussi faire son entrée.
Source : paultan.org