Depuis début 2013, VDL, suite à un accord de production auprès du groupe BMW, s’était lancé dans de profonds travaux de modernisation pour accueillir une partie de la production de la nouvelle Mini. Si l’usine d’Oxford reste naturellement l’usine principale, cette dernière a atteint un taux d’utilisation proche de 100%.
Hors, si Mini pourrait réduire le nombre de modèles dans sa gamme, des nouveautés sont attendues (comme la Mini 5 portes), aptes à saturer l’usine d’Oxford. Dans ce contexte, l’usine de Born sera à même de suppléer l’usine anglaise. A ce titre, BMW ne détient aucune part dans l’usine VDL-Nedcar. Mini attend en revanche une grande flexibilité de la part du site néerlandais pour s’adapter en continu à la demande.
En année pleine, l’usine VDL Nedcar pourrait fournir près de 100.000 Mini. Avec une capacité totale de plus de 200.000 véhicules, VDL devra trouver un autre partenaire pour fonctionner à plein régime, que ce soit une extension de l’accord avec BMW ou un autre partenaire. Pour le moment, les 1.500 employés ex-Mitsubishi vont progressivement être ré-embauchés.
Pour l’occasion, le roi Willem-Alexander a assisté à la cérémonie d’ouverture de l’usine, signe de l’importance de cet évènement, l’industrie automobile étant plutôt marqué par des fermetures d’usines en Europe occidentale ces dernières années.
Source : BMW