La Classe-A, à vouloir jouer les berlines dynamiques et sportives, a fait le pari de sacrifier en grande partie son confort. Ce n’est pas le cas du GLA, qui se positionne plus comme un véhicule familial et propose un confort de roulement d’un très bon niveau. Les irrégularités sont absorbées sans coup férir, y compris avec la monte 19 pouces de notre modèle d’essai. Une monte pneumatique généreuse qui est également bien filtrée d’un point de vue acoustique.
Profitant de sa garde au sol plus élevée pour améliorer son confort, le GLA reste aussi précis et l’on retrouve la direction informative et bien calibrée des autres modèles. Le freinage offre un mordant équilibré. Au chapitre du freinage, on épinglera néanmoins le frein de parking électrique et automatique. Non pas sur son fonctionnement, mais sur l’ergonomie de sa commande. Mercedes a visiblement voulu conserver une implantation à gauche du volant comme pour les modèles dotés d’un frein de parking au pied, mais au final la commande désormais électrique se révèle bien mal placée, sans que l’on sache vraiment dans quel sens l’utiliser.
GLA 220 CDI 4Matic
Notre monture d’essai est le haut de gamme en matière mécanique, dotée du 2,1l turbo diesel dans son exécution de 170 ch et 350 Nm. Il est associé à la transmission double embrayage à 7 rapports et à la transmission intégrale 4Matic. Sans doute pas la plus diffusée de la gamme, qui sera probablement la GLA 200 CDI, dotée du même moteur, mais développant 136 ch et 300 Nm, et doté d’une boîte manuelle ou double-embrayage en option.
Le moteur est bien connu est a été revu pour son implantation transversale. On y retrouve toutefois les mêmes qualités, et les mêmes défauts. Au chapitre des qualités, une belle vivacité, en accélération comme en reprises. Les 170 ch sont bien là et le couple disponible très tôt (1400 tr/min). Au chapitre des défauts, une sonorité trop présente et peu flatteuse et quelques vibrations. Il se rattrape au chapitre des consommations, prouvant que le downsizing n’est pas tout.
Il a beau être un gros 2,1 litres, il parvient à descendre les émissions de CO2 du GLA à 114 g/km en version 200CDI, et au pire à 132 g/km pour une GLA 220 CDI 4Matic chaussée en 19 pouces (129 g/km avec une monte moins généreuse…), soit 5,1 l/100 km pour notre modèle d’essai. En comparaison, un X1 xDrive20d aligne de 153 à 164 g/km. Une homologation qui ne reflète pas la réalité bien entendu, mais qui met ce modèle en bonne place pour les ventes aux flottes. On tablera en conduite « normale » sur une consommation aux alentours des 7 litres, et proche des 6 litres pour une conduite plus économique ou avec des plus grands parcours à vitesse stabilisée.
La transmission double-embrayage révèle un étagement plutôt réussi, tout comme sa douceur de fonctionnement. D’autant que l’on pourra choisir entre les modes Eco, Normal et sport, intervenant sur les lois de passage, la réponse de la pédale d’accélérateur ou la calibration du moteur. Toutefois cette boîte montre encore quelques défauts de mise au point, en particulier lors des phases de transition décélération / reprise (ronds-points et autres intersections sans arrêt complet par exemple).
Vie à bord
La GLA reprend l’environnement intérieur des autres véhicules de la famille. Au niveau du dessin, mais aussi de l’ergonomie ou de la qualité. Sur ce chapitre on restera sur sa faim. Les assemblages sont soignés, mais quelques plastiques sont décevants dans leur aspect ou leur toucher, dans les parties inférieures de la planche ou sur la console centrale en particulier. Nous avons épinglé la commande de frein de parking, nous ferons de même avec la clé électronique, moderne il y a 15 ans… A quoi bon proposer un accès mains-libres lorsque l’on est obligé de sortir sa clé pour l’insérer dans la planche de bord pour démarrer ?
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Crédit photos : Le Blog Auto