Il n’y a pas que la Chine où PSA espère se développer, il y a aussi d’autres marchés plus modestes, comme l’Afrique du Sud. Peugeot disposerait avec la 301 d’un véhicule au cœur du marché. La 301 est déjà vendue en Algérie, Turquie, Europe Orientale, Russie, Moyen Orient Amérique du Sud et Chine.
Mais pour la 301 en Afrique du Sud, il y a deux problèmes : Les taxes d’importation de 18% pour les véhicules provenant de l’UE, et les 301 fabriquées actuellement ne sont disponibles qu’en conduite à gauche, avec le volant à gauche donc.
L’idéal serait donc pour Peugeot de produire localement une version à conduite à droite, mais on ne peut pas dire que les finances actuelles de PSA soient compatibles avec les sommes nécessaires pour la construction d’une nouvelle usine.
La solution ? La faire fabriquer en kit (CKD) ou semi kit (SKD) par un autre constructeur déjà implanté localement.
Mais quel serait l’intérêt pour un autre constructeur ? Le programme précisant le taux de la taxe d’importation n’est pas qu’une simple taxe sur les véhicules importés. En effet, le Automotive Production and Development Programme (APDP), permet également aux producteurs locaux qui exportent, d’obtenir des crédits de taxe sur les véhiculent qu’ils importent. D’où l’intérêt pour les constructeurs déjà présents, de maximiser la production locale, même s’il s’agit de voitures d’un autre groupe, surtout que la 301 à volant à droite devrait être exportée dans les autres marchés où l’on conduit de l’autre côté.
Parmi les constructeurs locaux, Toyota aurait été éliminé, il resterait Nissan ou General Motors qui n’exportent que peu et donc ne peuvent profiter à fond de l’APDP.
Une Peugeot produite par Nissan, voilà qui serait cocasse, GM paraitrait plus logique, mais le divorce entre PSA et GM a peut-être laissé des rancœurs.
La décision devrait se prendre rapidement, peut-être dès le mois d’avril 2014, et la production pourrait démarrer pour la deuxième moitié de 2015.
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Source: IOL Motoring