Des propos qui raisonnent d’une façon toute particulière, le PDG de Nissan s’exprimant en effet en marge de la présentation à Londres du nouveau Qashqai. Lequel sera produit dans l’usine britannique de Sunderland où Nissan emploie 6 500 personnes. Son avenir est des plus prometteurs alors que le modèle actuel du Qashqai est quant à lui la voiture la plus vendue du groupe en 2012 en Europe avec plus de 240.000 ventes.
Près de trois décennies après le début de la production à Sunderland, l’usine demeure une implantation stratégique pour Nissan. Si le site a été construit pour servir le marché européen, Carlos Ghosn a tenu à souligner qu’il s’agissait d’une usine européenne, basée au Royaume-Uni. Mais si Londres décidait de sortir de l’UE, le site pourrait voir sa vocation initiale de centre d’opérations européennes être remise en cause, nouveaux modèles et investissements pouvant s’en éloigner.
Rappelons qu’en janvier dernier, le Premier ministre britannique, David Cameron s’est engagé à organiser à l’horizon 2015-2017 un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, en cas de victoire de son parti aux élections législatives de 2015. A l’heure actuelle, Nissan – par la voix de Carlos Ghosn – semble être le plus important groupe industriel à avoir pesé les conséquences d’une sortie de l’UE du Royaume-Uni.
Sources : BBC, 20minutes
Crédit Photo : Nissan