Châssis, confort et comportement
Une Toyota, c’est d’abord une (bonne) bête à rouler. L’Auris Touring Sports ne fait pas exception à la règle mais elle ne fait pas du plaisir de conduite sa priorité. Bien est l’adjectif auquel l’on pense le plus souvent au volant de ce break. La direction de montre bien calibrée mais pas ultra-informative (elle a tendance à « annuler » les déformations de la route), les suspensions font correctement leur travail et les sièges se montrent confortables mais manquent un peu de maintien. Quant à la tenue de route, elle se montre sans surprise : même au lever de pied en courbe, l’Auris conserve sa neutralité. C’est efficace, propre, mais pas du tout amusant.
Moteur et transmission
D’ici à quelques mois, les Toyota diesel recevront des mécaniques BMW. En attendant, l’Auris se contente du 2.0 maison, dans sa variante de 124 ch déjà connue des Verso et Avensis. Un bloc apparu au début des années 2000 mais qui conserve encore de beaux restes. Il abat ainsi le 0 à 100 km/h en 10,5 s. Un temps qui le place à mi-chemin entre l’Opel Astra Sports Tourer 1.7 CDTI 130 ch (10,9 s) et la Renault Megane Estate 1.6 Energy dCi 130 ch (10,1 s)… et loin devant sa soeur hybride (11,2 s). Et grâce à sa forte cylindrée, l’Auris dispose d’une valeur de couple plutôt élevée (310 Nm de 1 600 à 2 400 tr/mn) qui lui offre linéarité et agrément de conduite. Même chargée, elle ne donne pas l’impression d’être amorphe mais, en contre-partie, le 2.0 n’atteint aucun record en matière de consommation. Ainsi, notre moyenne lors de cet essai s’est établie aux alentours de 6,5 l/100 km. Pas de quoi entâcher, toutefois, les capacités de voyageuse au long cours de la japonaise.
Notre reportage photo a été réalisé avec une Toyota Auris Touring Sports Hybrid.
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