Entrée en production dans le courant du mois de septembre dernier, la i3 concrétisait sur le plan industriel six années de recherche et développement. Ce coup d’envoi de la production marquait aussi la concrétisation des 600 millions d’euros investis par le groupe dans le réseau de production BMW i et la création de plus de 1500 postes (près de trois milliards d’euros investis en globalité). Le constructeur à l’hélice va-t-il gagner son pari dans un marché encore naissant des véhicules électriques ? Impossible de l’assurer ni de le savoir. L’avenir le dira. En attendant, les premiers retours seraient fort encourageants. Très bons même…
Si l BMW i3 ne débarquera pas dans les concessions avant le mois prochain, commencera sa carrière par l’Europe avant les USA puis les marchés asiatiques, le nombre de bons de commandes signés semble très encourageant.
On évoque officieusement le chiffre de 8 000 commandes quand BMW vise 10 000 ventes en Europe sur l’ensemble de l’année 2014 (pour mémoire le carnet de réservations avait été ouvert en juillet dernier). Entre ce nombre de commandes et les ambitions du constructeur, la citadine électrique premium parait être sur de bons rails. Et si la demande ne faiblit pas, les volumes de production devraient être augmentés à Leipzig.
La BMW i3 sera-t-elle le hit (électrique) de l’année 2014 ? On peut aussi se rappeler que, en juin dernier (avant le lever de voile sur l’auto à Francfort), Ian Robertson (directeur des ventes) avait lâché le chiffre de 100 000 comme autant de demandes d’essais formulées par des personnes intéressées. Entre 8 000 commandes et 100 000 demandes d’essais un gouffre existe. La i3 possède donc bien une grande marge de progression… Et une longueur d’avance sur la Classe B ED.
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Source : Detroit News.
Crédit illustrations : BMW.