Présentation générale
La première génération d’Auris avait pour mission de faire oublier la vénérable Corolla, du moins dans notre pays. Un objectif qu’elle n’a pas su remplir, la faute sans doute à un style trop effacé. La leçon a bien été retenue du coté de Bruxelles, siège européen du groupe. Il a donc été demandé aux designers de faire preuve de plus d’originalité pour ce second opus. Et pour que l’appétit en break de certaines contrées, l’Allemagne en tête, soit également satisfait, l’Auris donne également naissance à une variante du genre. Un dérivé qui, pour la première fois sur ce segment, laisse le choix entre motorisations essence, diesel ou hybride.
Style extérieur
Bien sûr, la Touring Sports ne bouleverse pas le style de la berline que nous avions essayée il y a un peu plus d’un an. Au point d’ailleurs que même les parties arrière se ressembleraient comme deux gouttes d’eau si la plaque d’immatriculation du break ne s’était pas réfugiée depuis le bouclier jusque sur le hayon. De profil, bien sûr, le Touring Sports ne peut masquer ses 28 centimètres de longueur supplémentaire. Et pour mieux se différencier de la berline, sa custode présente un pan inverse à celui de la berline. Les esthètes penseront que la sportivité y perd, tandis que les autres loueront l’amélioration de la visibilité vers le 3/4 arrière.
Voulue dynamique, l’Auris en rajoute quelque peu dans les gimmicks avec de fausses prises d’air sur les boucliers qui incluent, en fait, les antibrouillards à l’avant et les catadioptres à l’arrière. Le bouclier arrière présente, en plus, un faux extracteur d’air habillé de chrome. Une combinaison plus ou moins heureuse suivant la teinte de la carrosserie.
Style intérieur
Désuet est sans doute le premier mot qui vient à l’esprit lorsque l’on découvre la planche de bord. Avec sa facade verticale, ses plastiques durs et sa montre directement issue des années 1990, elle ne respire effectivement pas la modernité. Reconnaissons-lui quand même le mérite de l’originalité et, sur les versions Style, le raffinement qu’apporte le gainage en cuir.
Equipement
Malgré un niveau de puissance peu élevé pour la catégorie, l’Auris 124 D-4D représente le sommet de la gamme diesel. En conséquence, elle fait l’impasse sur la version de base Active et propose donc, d’emblée, une dotation complète sous le nom de Dynamic. Ainsi, l’ESP, la radio CD pilotée au volant avec prises auxiliaire et USB, les feux de jours à LED, les jantes alliage 16″, les vitres arrière surteintées, les barres de toit alu, le régulateur/limiteur de vitesse et le système multimédia Toyota Touch avec Bluetooth et caméra de recul répondent présent. Seul manque, la climatisation automatique n’est pas bi-zone. Mais cet oubli est réparé sur la version haut de gamme baptisée Style.
Principaux équipements et options | ||
Auris Touring Sports 124 D-4D | Dynamic | Style |
Feux de jour à led | S | S |
Aide au démarrage en côte | S | S |
Airbags frontaux, latéraux, rideaux et genoux conducteur | S | S |
Kit anti-crevaison | S | S |
ESP | S | S |
Commandes audio au volant | S | S |
Prises auxiliaire et USB | S | S |
Rétroviseurs extérieurs dégivrants | S | S |
Sièges arrière rabattables 1/3-2/3 | S | S |
Barres de toit en aluminium anodisé | S | S |
Jantes alliage 16″ | S | nd |
Antibrouillards avant | S | S |
Vitres arrière surteintées | S | S |
Climatisation automatique | S | nd |
Climatisation automatique bi-zone | nd | S |
Régulateur/limiteur de vitesse | S | S |
Système multimédia Toyota Touch (1) | S | nd |
Jantes alliage 17″ | nd | S |
Toit panoramique SkyView | 700 € | S |
Allumage automatique des phares | 600 € (2) | S |
Capteur de pluie | 600 € (2) | S |
Gainage de cuir sur la planche de bord | nd | S |
Réglage lombaire électrique coté conducteur | nd | S |
Rétroviseur intérieur électrochromatique | 600 € (2) | S |
Rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement | 600 € (2) | S |
Sellerie cuir/tissu | nd | S |
Sièges avant chauffants | nd | S |
Système d’aide au stationnement intelligent | nd | S |
Ouverture/Démarrage sans clé | 600 € (2) | S |
Peinture métallisée | 580 € | 580 € |
GPS Toyota Touch & Go | 600 € | nd |
GPS Toyota Touch & Go Plus | nd | 700 € |
Pack Lounge (3) | nd | 1,500 € |
Radar de stationnement arrière | 320 € | S |
(1) inclut écran tactile, Bluetooth, caméra de recul et connectivité iPod | ||
(2) Pack Confort | ||
(3) inclut sellerie cuir, projecteurs bi-xénon et feux de route automatiques |
Modularité / Habitabilité
Comme la plupart des modèles récents, l’Auris break n’impose plus de nombreuses manoeuvres pour rabattre sa banquette. Il suffit d’une simple tirette placé dans le coffre pour obtenir un plancher plat. Un système que Toyota baptise Easy Flat et qui, à l’image de l’ensemble de l’auto, n’a rien de très innovant mais fait partie des petites astuces bien pratiques au quotidien. L’Auris offre ainsi l’un des volume de chargement les plus spacieux de sa catégorie avec de 530 l. à 1 658 l. disponibles. Et même si la longueur de chargement totale (2,05 m) est très honorable, on regrette que la nippone fasse l’impasse sur le siège passager avant à dossier rabattable, une lacune qu’elle tente de compenser avec un seuil de chargement abaissé par rapport à celui de la berline (- 10 cm).
Les passagers, quant à eux, se montreront moins enthousiastes. Si deux adultes peuvent toutefois voyager sans se serrer les coudes sur la banquette arrière, ceux de l’avant se sentiront quelque peu engoncés. Non pas que l’Auris soit particulièrement exigüe, mais le dessin de la planche de bord et de la console centrale les rendent quelque peu envahissants.
Les photos de cet essai ont été réalisés avec une Auris Touring Sports hybride.
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Châssis, confort et comportement Moteur et transmission |
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