Ford a tenu à célébrer les 100 ans de la première chaîne de montage automobile en soulignant sa vision des prochaines années de son outil industriel. Un outil pour lequel Ford espère surtout améliorer la flexibilité et la productivité dans les années à venir. Même si plusieurs usines sont actuellement en cours de construction, en Inde, en Russie et en Chine principalement, l’heure n’est pas à la multiplication des sites de production comme cela a été le cas par le passé. Le groupe a passé la douloureuse étape de fermetures de sites aux Etats-Unis et en Europe et ne compte pas retomber dans les mêmes travers.
Les nouvelles usines apportent un supplément de capacité, mais la productivité a un important rôle à jouer. Déjà actives, les usines du groupe tournent pour les deux tiers sur trois équipes. D’ici à 2017, ce sont 90% des usines qui devrait connaître cette situation de pleine activité. Pour y parvenir, chaque site d’assemblage sera capable à cet horizon de produire en moyenne 4 véhicules différents, contre 3 aujourd’hui.
Une amélioration autorisée par la réduction du nombre de plateformes, pour les véhicules particuliers comme pour les véhicules utilitaires. Aujourd’hui, le groupe utilise une quinzaine de bases techniques différentes. Une valeur qui devrait tomber sous la barre des 10 avant 2017, grâce au programme de globalisation des modèles engagé depuis plusieurs années. Ainsi, le groupe a amorcé la réduction des bases techniques sur le segment D en rapprochant Mondeo et Fusion. Taurus, Edge, MKS ou MKX suivront, tandis que la Crown Victoria a cessé d’être. Dans les utilitaires également, le remplacement du E-Series par le Transit aux Etats-Unis limite la diversité, et la prochaine génération de pick-up F-Series devrait revenir à une base véritablement commune pour les pick-ups Half-Ton et les versions Super Duty.
En 2017, Ford devrait ainsi disposer d’une capacité de production de l’ordre de 8 millions de véhicules par an.
Source : Automotive News