Une robe spécifique, sobre tout en étant bien présente
Le Nissan 370Z reçoit un traitement spécifique à l’extérieur. A l’avant, le bouclier perd en rondeur et est parcouru par une ligne en prolongement des ailes élargies. Ces deux lignes viennent mourir dans une bouche qui perd sa grille et la troque pour une lame grise simple mais pas simpliste, rehaussée d’une ligne rouge. Cette sobriété est également de la partie avec le bas du bouclier constitué d’une lame grise aux lignes pures. Les bas de caisse eux aussi redessinés reprennent cette teinte grise.
Les jantes gagnent aussi en sobriété : modèle Rays 19 pouces, 5 branches, la teinte grise qui contraste avec le rouge des étriers de freins. Du plus bel effet là encore. A l’arrière, le bouclier est entièrement redessiné par Nismo. Il perd le double galbe de la version classique et sa ligne élargit encore plus l’arrière de la voiture. Il est fendu verticalement à deux endroits et surplombe un nouveau diffuseur. Celui-ci reçoit le même traitement Nismo : couleur grise que surligne un trait rouge vif.
Les deux grosses sorties d’échappement en revanche augurent d’un bon son et sont moins discrètes. Tout comme l’aileron arrière plus imposant et qui prend la teinte grise Nismo. Les rétroviseurs enfin prennent également la teinte grise rehaussée là encore de la ligne rouge. Extérieurement ce 370Z Nismo respire la sportivité suggérée, la discrétion ostentatoire.
Pas d’extravagance à l’intérieur
L’intérieur pour sa part reçoit une sellerie spécifique en tissu noir avec surpiqures rouge. Le volant est revêtu de cuir et d’Alcantara. En position normale, les mains reposent sur cette partie Alcantara ce qui procure une préhension plus facile et un toucher plus doux. Pour souligner la sportivité du modèle, un marqueur de point central rouge est ajouté.
Les sièges baquets fournissent un excellent maintien latéral sans devenir inconfortables. Les réglages sont électriques pour le recul et l’inclinaison, l’assiette du siège se règle quant à elle à l’aide de deux molettes. Tout le reste est identique au 370Z « normal ». Mêlant cuir noir et plastiques de bonne facture, la planche de bord tranche surtout par son dessin rehaussé de partie gris métal. A noter que comme pour le Z classique tout le combiné de compteur bouge en même temps que le volant assurant de toujours voir l’énorme compte-tour central.
Un V6 rageur et envoûtant
Coté mécanique, le moteur est légèrement revu pour offrir plus d’agrément et de sportivité. La puissance passe à 344 chevaux que le V6 de 3,7 litres délivre à 7 400 tours/minute. Le couple lui passe à 371 Nm à 5 200 tours/minute. C’est 16 chevaux et 8 Nm de plus pour cette version Nismo. Coté accélération le 0 à 100 km/h se fait en 5,2 secondes (0,1 seconde de mieux) et la vitesse maximale est limitée à 250 km/h, mais c’est surtout le comportement qui a été retravaillé par Nismo.
Et le moins que l’on puisse dire c’est que le résultat est convaincant. Menée à bon train la voiture est saine dans les enchaînements et les dérives de l’arrière (propulsion oblige) sont progressives. Pour les plus frileux ou les conditions piégeuses, l’ESP se révèle redoutable pour retenir la cavalerie et l’empêcher de partir en tout sens. Le freinage puissant se montre endurant, bien aidé en cela par la taille généreuse des disques de frein mordus par 4 pistons à l’avant et 2 à l’arrière.
Pour le côté pratique, le Nissan 370Z Nismo est un strict coupé 2 places en boîte manuelle à 6 rapports exclusivement. Le coffre a un volume de 235 litres seulement mais est tout de même très accueillant (un sac de golf tient en travers). Il acceptera deux valises cabine sans sourciller. De petits rangements supplémentaires sont également disponibles derrière les sièges.
Le 370Z Nismo sur la route >>>
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