Après Renault, Volkswagen et Hyundai eux aussi à Tanger ?

Si Renault est d’ores et déjà présent à Tanger au Maroc, via son usine de Melloussa, Volkswagen et le coréen Hyundai pourraient bientôt emboîter le pas au constructeur français. Le maire de Tanger a ainsi récemment indiqué au journal « Les Echos » que VW réfléchissait à son tour au lancement de modèles low cost, avec pour objectifs d’exporter en Afrique et en Asie.

La présence de nombreux équipementiers d’ores et déjà implantés sur place semblent attirer le groupe allemand. Et tout particulièrement les huit usines marocaines de son principal équipementier, le câbleur Leoni. Hyundai semble aussi intéressé par le nouveau pôle industriel et les capacités d’exportation offertes par le port de Tanger. Le ministre de l’industrie, Abdelkader Amara a préalablement indiqué que le constructeur sud coréen Hyundai, voulant en faire une plate-forme industrielle d’export, tournée vers l’Europe.

Début janvier, la presse marocaine laissait entendre que les emplacements stratégiques de Tanger Free Zone et Kénitra Automotive City avaient attiré l’attention des groupes allemand et sud-Coréen, VW semblant plus avancé sur le dossier, ajoutant que Volkswagen menait des négociations avec le ministère de l’industrie marocain en vue de l’implantation d’une usine d’une capacité de 100000 véhicules à terme. Il était alors question d’y produire des utilitaires, destinés aux marchés européens.

Des médias marocains avaient par ailleurs indiqué que le constructeur allemand, avait mis en quelque sorte le Maroc et l’Algérie en concurrence, annonçant simultanément ouvrir des pourparlers pour une implantation sur territoire algérien même si Renault a en quelque sorte « barricadé » l’Algérie via une clause d’exclusivité de trois ans.

Reste tout de même à savoir si le royaume chérifien « offrira » aux nouveaux venus des avantages aussi intéressants que ceux accordés au constructeur français. Les mesures incitatives proposées par le gouvernement d’Abdelilah Benkirane comportent notamment une exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant les 5 premières années suivi d’un plafonnement à 8,75%. Des aides à l’installation à hauteur de 10% du montant total de l’investissement tentent également d’attirer les investisseurs. Tandis que des programmes de qualification de ressources humaines sont également envisagés.

Sources : Les Echos, lemag.ma

Crédit Photo : Tanger Free zone

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