Réduire les volumes de production, cultiver la rareté et renforcer l’exclusivité, ouvrir la porte à de meilleurs tarifs en cas de revente, dégager des marges plus conséquentes, augmenter le merchandising, rester dans son coeur de métier, pousser plus loin la personnalisation des modèles au catalogue : voici ce qu’on apprenait il y a quelques jours comme intentions revendiquées dans les plus hautes sphères Ferrari. Pointe finalement un chiffre complémentaire.
On note en effet que si Ferrrari aura commercialisé 7318 unités au niveau mondial, le volume attendu pour cette année et volontairement revu à la baisse n’excédera pas le seuil de 7000 exemplaires, un volume sur une année pleine et à l’échelon international.
En marge de cette annonce, confirmation, signée Luca di Montezemolo on a aussi appris que Ferrari comptait investir à court terme. Ceci se traduira par une enveloppe de cent millions d’euros dans les deux années à venir pour l’usine de Maranello.
Pour finir sur quelques chiffres complémentaires, Ferrari aura bouclé le premier trimestre 2013 en dégageant une bénéfice net flirtant avec les 55 millions d’euros et précisément vendu 1798 unités quand le chiffre d’affaires aura atteint 551 millions d’euros en progression de 4 % par rapport à même période 2012.
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Source : Ferrari.
Crédit illustration : Ferrari.