C’est une autre (énième ?) mauvaise nouvelle qui vient émailler l’actualité du petit constructeur américain Fisker. Une mauvaise nouvelle certes mais qui n’a finalement pas grand chose de surprenant quand on sait ce qu’il en est actuellement de la production de la berline Karma.
Paralysée depuis le mois de juillet dernier, la production de la berline Karma souffre de l’imbroglio autour de son fournisseur de batteries A123 Systems, une firme depuis rachetée par le groupe chinois Wanxiang qui aura tiré son épingle du jeu face à Johnson Controls ou Nec avec une offre à quelques 255 millions de dollars.
Et si on évoquait récemment une reprise programmée de la production, on attendra de le juger concrètement. En attendant, les quelques 200 salariés sont au repos forcés depuis le 22 mars dernier et le seront jusqu’au premier avril prochain.
Pour Roger Ormisher , le porte-parole de Fisker, rien de surprenant dans cette décision de chômage technique, pratique couramment utilisée par les différents constructeurs, ce qui n’est pas faux. A moins d’une reprise de la production, on peut penser de nouvelles périodes de ce genre. Ou une prolongation de celle officiellement confirmée.
A noter aussi que, ce qui noircit encore plus le tableau, Fisker a obligation de rembourser une partie de son prête contracté auprès du DOE (département américain à l’énergie) d’ici à la fin du mois d’avril. Le montant demeure inconnu. Enfin, pour conclure, chez Fisker on indique continue discuter avec d’éventuels futurs partenaires. Des alliés ou repreneurs qui ne seront certainement pas chinois, Dongfeng et Geely ayant jeté l’éponge.
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Source : Automotive News.
Crédit illustration : Fisker.