On pourrait imaginer que Rolls-Royce cherche également à s’implanter sur le marché du super SUV, pour venir y affronter Bentley. Mais la vénérable marque au double R se positionne bien au dessus de ce genre de basses considérations de concurrence. Le plan produit n’est pas fait par les concurrents, mais par les clients, qui ne semblent pas être demandeurs. Et le patron Torsten Müller-Otvos d’expliquer au passage que ses clients ont plusieurs voitures dans leur garage, et qu’ils choisissent la plus adapté à leur usage du jour. Et pour le SUV, il évoque sans ambiguité un Range Rover…
Une citation qui vient renforcer les déclarations de John Edwards, responsable de la marque Land Rover (Range Rover n’est pas encore officiellement érigé au statut de marque…) lorsqu’il évoque une éventuelle montée en gamme. Car oui, Range Rover n’a pas que vocation à descendre en gamme avec l’Evoque ou même un « baby Evoque ». Le haut de gamme est aussi (et surtout) son domaine, et en la matière LE Range reste la référence depuis 1970… N’a-t-il pas parfois été comparé à une Rolls-Royce 4×4?
Face à l’arrivée d’un SUV chez Bentley, il évoque ainsi la possibilité de faire monter en gamme le Range Rover. Sans doute pas avec un modèle totalement spécifique, mais une déclinaison très haut de gamme. Il explique au passage que la version Ultimate du précédent Range s’est écoulée à 600 exemplaires, alors que les prévisions n’étaient que de 200…
D’ailleurs, Land Rover travaille activement sur une version allongée du Range, qui renforcera son statut de limousine 4×4. Plus de place, plus de confort pour les passagers arrière,un joli programme de personnalisation en prime et Land Rover aura toutes les cartes en main pour pousser son modèle vers les strates supérieures du marché…
Source : Autoexpress