C’est Ron Dennis qui a officié pour la présentation de la voiture qui apparaît dans le même jaune citron que sur les photos de presse. Il avait à ses côtés Sergio « Checo » Perez, un choix intéressant et que l’on peut interpréter de différentes manières. L’une d’elles, si on a mauvais esprit, est de remarquer que le talent du jeune Mexicain a été patiemment développé par la filière Jeunes de Ferrari, ce qui n’a pas empêché le pilote de choisir Woking le moment venu. Un fait que la présence du jeune homme à Genève, à quelques mètres de moquette de son ancienne famille, ne fait que souligner. Guerre psychologique, quand tu nous tiens…
Car, dans le cas de McLaren comme dans celui de Ferrari, la F1 n’est jamais loin. La P1 est, comme l’italienne, façonnée par la science de l’aérodynamique, de l’appui et de la traînée, d’où des formes où la fonction l’emporte sur la pure esthétique. La P1 pousse l’analogie jusqu’à disposer d’un aileron mobile qui module au besoin l’appui, façon DRS… Comme la Ferrari encore, le moteur thermique, ici une version modifiée du V8 biturbo de la MP4-12C, est complémenté par un système hybride d’inspiration KERS. Doublement plus puissant qu’un KERS de F1 en fait, et avec l’apport duquel la P1 revendique 916 chevaux, moins de 3 secondes de 0 à 100 km/h, 350 km/h en pointe (limités électroniquement) et surtout, selon McLaren, la capacité à être « la voiture de production la plus efficace et la plus rapide autour d’un circuit ». Il va maintenant falloir le prouver. En attendant, la production prévue est de 375 exemplaires, à un million d’euros pièce.
Crédit images : le blog auto
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