Se fondant sur le fait qu’un salon soit un rendez-vous public, elle ne souhaite pas que les hôtesses soient habillées de manière trop provocatrice, sexy ou aguichante. « Le Salon de l’Auto est un lieu où l’on se rend en famille, il convient de s’interroger sur la transmission de stéréotypes. Il faut éviter de telles pratiques« , écrivait ainsi Joëlle Milquet dans le courrier adressé aux responsables du salon belge. Un porte-parole a réagi. En résumé ? Hors de question de faire la police ou exiger tel ou tel dress code.
Oui, hors de question de mesurer la longueur d’une jupe, de constater la hauteur de talons aiguilles ou apprécier la profondeur d’un décolleté. Les médias belges précisent le pourquoi de la chose. Visiblement lors du salon de Bruxelles 2012, deux hommes s’étaient adonnés à une séance d’onanisme confortablement installés dans une voiture japonaise fantasmant devant les hôtesses du stand. Ah. Resterait finalement à définir ce qui constitue une tenue décente pour Joëlle Milquet. Mauvaise histoire belge ? Féminisme exacerbé ? Réelle volonté de lutter contre l’image de la femme relayée dans un salon ? Enfin, un salon auto sans hôtesses, quand même madame…
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Source : Automotive News Europe et Belga.
Crédit illustration : le blog auto.