Aulnay (fermeture du site) doit voir 3 300 postes supprimés et Rennes 1 400 (sur 6 000) en 2014 lors du plan qui verra disparaître près de 7 000 postes au total. La direction et les syndicats se concertent régulièrement pour voir comment « éviter la casse sociale » inévitable lors de tels plans. L’une des solutions passe par une ré-industrialisation des sites et des plans de mobilité (changement de site en interne ou en externe).
Ce sont donc pour le moment 1 500 postes de reclassement qui seraient proposés à Aulnay (soit 45% des suppressions) et 800 à Rennes La Janais (soit 57%). Du coté de Rennes, le directeur du site, Denis Martin, compte toujours ne laisser « personne sur le carreau », il négocie avec sa direction pour récupérer une partie de l’activité outillage (400 emplois). Il resterait donc environ 200 postes de reclassement à trouver.
Si l’on peut se réjouir pour les salariés de PSA, et saluer les efforts de la direction, il n’en reste pas moins que ces postes de reclassement sont finalement des emplois qui n’iront pas à quelqu’un d’autre. Si cela ne détruit pas d’emploi, cela n’en crée pas pour autant.
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Source : Syndicats/PSA, Photo : PSA