Présentée hier dans la soirée (je vous invite à relire la présentation complète), la Golf VII repose sur la toute nouvelle plateforme MQB et affiche une centaine de kilos de moins sur la balance que sa devancière. De quoi lui permettre d’afficher des consommations largement en baisse : 13,9% en moyenne, et jusqu’à 23% dans certains cas. Les diesels 1.6 TDI 105 et 2.0l TDI 150 affichent respectivement 3,8l et 4,1l/100km, tandis que la version Bluemotion descend même jusqu’à 3,2l/100km soit…85gr/km de CO2 ! Les 1.2l 85ch et 1.4 TSI 140ch affichent, eux, 4,9 et 4,78l/100km !
Des valeurs au meilleur niveau du segment qui sont pourtant jugées trop élevées par Greenpeace, qui juge que Volkswagen n’a pas poussé la démarche écologique suffisamment loin. Pour eux, la Golf aurait pu fixer la norme en la matière en devant leader de l’écologie sur son segment.
Selon les militants, quelques améliorations simples de l’aérodynamisme, du poids ou du moteur permettraient d’abaisser les niveaux de CO2 des motorisations diesel à 3,4l/100km, soit 81gr CO2/km, voire même à 2,6l/100km en optant pour un système hybride ! Greenpeace reconnait toutefois que cette dernière solution aurait engendré un surcoût certain, mais compte bien faire part de ses remarques à Volkswagen qui, selon elle, a les moyens d’intégrer facilement les améliorations proposées.
Chacun jugera des arguments et du bien fondé des remarques de Greenpeace. On ne peut en tout cas que leur conseiller de juger l’aspect écologique de bien d’autres modèles (importés notamment), et de la pollution engendrée par le cycle complet «du puit à la roue» que nécessite l’intégration d’un module hybride (fabrication de batteries entre autres) tel que celui préconisé.
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Source : Greenpeace