Après une quinzaine d’années de sécession, Grand-Am et ALMS discutent de nouveau ensemble. Speed TV croit savoir qu’une fusion des deux championnats US est plausible à l’horizon 2014.
Rappel des faits: au milieu des années 90, l’IMSA implose. Comme d’habitude, les tentatives de rapprochement avec l’Europe font long feu. L’USRRC (US Road Racing Championship) en prend de facto la suite, en 1998. Cette même année, Don Panoz organise le premier Petit Le Mans, avec l’imprimatur de l’ACO.
En 1999, Le Petit Le Mans débouche sur un championnat complet, l’American Le Mans Series (ALMS.) Mais la famille France (propriétaire entre autre du Speedway de Daytona) ne peut pas voir les prototypes européens. Ils lancent ainsi le Grand-Am avec une formule low-cost, les Daytona Prototype.
A partir de là, on obtient donc d’un côté une ALMS disputée sur des « routiers » et employant des LMP1 et LMP2. De l’autre, le Grand-Am, essentiellement couru sur des anneaux.
Aujourd’hui, l’ALMS bat de l’aile. Les retraits de Porsche, Audi et Acura ont fait du mal au plateau.
Les Daytona-Prototypes sont un peu plus fringantes. Pilotes et écuries d’Indycar y effectuent des extras, de quoi donner de l’intérêt à la série. On est néanmoins loin de l’engouement des années 70-80.
A l’instar de la scission Champ Car-Indycar, il est clair que le fait d’avoir deux championnats rivaux fait plus de mal que de bien. Les règlements sont trop différents pour aligner une voiture dans deux compétitions et il n’y a pas assez de compétiteurs pour remplir deux grilles. A fortiori dans la conjoncture actuelle.
D’après Speed TV, le contrat liant l’ALMS à l’ACO courre jusqu’en 2013. Après cela, l’ALMS se fondrait dans le Grand-Am. Ainsi, Daytona et Sebring se retrouveront de nouveau sous le même toit.
On attend néanmoins une annonce officielle pour pouvoir se réjouir.
Source:
Crédit photo: Grand-Am
A lire également:
ALMS – Road America 2012: 0,083 secondes d’écart après 4 heures!