Le Renault Modus avec son volet de hayon à double ouverture, le Citroën C3 Picasso avec ses airs de SUV, l’Opel Meriva avec ses portes arrière à ouverture inversée… Malgré les efforts des constructeurs européens, aucun modèle de minispace n’a remporté le succès espéré. Pas question pour autant que Ford reste plus longtemps absent de ce marché. Et puisque les acheteurs se font encore tirer l’oreille, chez la firme à l’ovale bleu, on a décidé de mettre le paquet pour les séduire. Ce « plus » porte un nom : les portes arrière coulissantes à montant central intégré.
Impressionnante visuellement, l’ouverture ainsi dégagée est la plus importante, et de loin, de toute la catégorie, puisqu’elle mesure 1.50 m. Et, comme l’affirme Ford, l’accès à bord s’en trouve très largement facilité, que ce soit aux places avant comme aux places arrière. Attention toutefois aux parents de jeunes enfants. Le renfort qui se trouve le long de la banquette compliquera sérieusement l’installation d’un siège bébé ou d’un rehausseur.
Vu de l’extérieur, le B-Max ressemble presque trait pour trait à son frère C-Max. La mince calandre est présente, toute comme la prise d’air hexagonale, et XXL, du bouclier avant. La partie arrière semble, pour sa part, davantage inspirée par le S-Max. Sauf que le rapport hauteur/largeur du B-Max le prive de l’allure rablée et dynamique du S-Max.
Dans l’habitacle, les habitués des Ford récentes ne seront pas plus dépaysés. A croire que les designers responsables des lignes de la planche de bord avaient l’âme de faussaires. L’avantage, c’est que passer d’une Fiesta à un C-Max ou d’une Focus à ce B-Max ne demande aucun effort d’adaptation. L’inconvénient, c’est que l’ergonomie n’est pas parfaite, notamment par la faute des nombreux et minuscules boutons qui recouvrent la façade du système multimédia et de l’écran de ce même système, un peu petit.
Plastiques moussés sur le dessus de la planche de bord, inserts laqués noir, (faux) chrome… La présentation a fait l’objet de soins, tout comme la finition. Seule la partie inférieure de la planche de bord est constituée de plastique dur et assez brillant. Mais, pour la catégorie, le bilan reste flatteur.
Ce qui l’est moins, c’est le volume du coffre. Avec 318 l, il fait plutôt pâle figure face aux Citroën C3 Picasso (385 l) et Opel Meriva (400 l). Et, puisque les assises de la banquette arrière ne se relèvent pas, il faut absolument faire avec le double fond de coffre pour obtenir un plancher plat. Pas très pratique, sauf pour les objets longs, puisqu’il est possible de rabattre le dossier du siège passager avant. Les citadins, cible principale du modèle de l’aveu même de Ford, auraient tout de même apprécié la présence d’une lunette arrière à ouverture séparée.
A lire également :
Essai Ford B-Max : du costaud sous le capot ? (2/3)
Essai Ford B-Max : le prix du montant ? (3/3)
Galerie : Essai Ford B-Max
[zenphotopress album=13747 sort=random number=15]