Essai BMW 320d : toute nouvelle, pourtant (1/2)

A la vue de la nouvelle génération de Série 3 dévoilée en janvier dernier, nombre de gens ont été interloqués par sa ressemblance très nette avec la précédente. Un choix assumé par BMW soucieux de ne pas effrayer le client habitué, qui n’en cache pas moins une toute nouvelle mouture.

Affichant 4624 millimètres, la nouvelle venue se fait plus longue de 93 millimètres dont 50 sont gagnés sur l’empattement, profitant directement aux occupants arrière (nous y reviendrons). De nouvelles dimensions qui confèrent à l’auto un profil allongé, affiné. Ce sont d’ailleurs les deux qualificatifs qui conviennent le mieux au style de l’auto dans son ensemble puisqu’à l’avant, les feux sont étirés jusqu’aux larges nasaux, tandis qu’à l’arrière, ils se calquent sur ceux de la Série 5. Pour l’œil non averti, distinguer les deux deviendra d’ailleurs un exercice compliqué tant l’air de famille est évident.

Pourtant, sans changer radicalement, l’auto attire toujours autant les regards sur son passage. Je suis d’ailleurs toujours étonné de voir la curiosité des gens à chaque essai d’une BMW (ou, dans une moindre mesure, d’Audi) pour des modèles certes «Premium» dans leurs segments, mais qui n’ont quand même rien de la voiture d’exception. C’est sûrement ça aussi l’image…

Pourtant notre modèle d’essai était loin d’être tape-à-l’œil malgré sa finition haut de gamme Luxury : livrée bleu nuit et jantes de 16 pouces tout à fait classiques. Comme sa petite sœur la Série 1, la berline familiale est déclinée en plusieurs niveaux de finition auxquels sont associés leurs propres équipements et options de présentation. Cela va de Lounge à Luxury en passant par Modern et Sport suivant l’ambiance que l’on souhaite donner à sa Série 3.

En montant à bord, les habitués de la marque ne seront certainement pas perdus. Poste de conduite, tableau de bord «horizontal» tunnel de transmission remontant assez haut, etc. Tout est clairement imprégné de l’ADN des dernières productions de la marque. Et ce n’est pas le système iDrive à écran agrandi qui viendra dire le contraire.

Il est toute de même toujours étonnant de constater qu’à ce niveau de gamme (et de prix), certains plastiques ne soient pas exempts de reproche pour leur qualité. Il en va de même que certains assemblages, pas toujours millimétrés et provoquant déjà quelques bruits parasites sur notre voiture d’essai n’accusant même pas 10.000 kilomètres au compteur.

Là en revanche où la marque bavaroise à consenti un sérieux effort, c’est en matière d’habitabilité, aux places arrière notamment. Deux adultes peuvent désormais s’y installer confortablement en profitant d’un espace aux jambes allongé de 15 millimètres, suffisant pour envisager les longs voyages, et la place centrale est pleinement exploitable pour un enfant. Enfin, le coffre, d’un volume de 480 litres (+30l) , se fera un plaisir de contenir tous les bagages.

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Essai BMW 320d : Sportivité responsable (2/2)

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