Essai Seat Ibiza : enjoyneering la vie !

Le mauvais temps était au rendez-vous lors de notre essai en terre espagnole, ce qui n’empêche pas de profiter de son nouveau capot plus sculpté et de sa calandre trapézoïdale plus large. Le changement ne s’arrête pas là puisque le design des boucliers avant adopte également une forme de trapèze lui offrant une apparence plus stable. Les optiques adoptent la nouvelle signature Seat à LEDs (notre modèle d’essai était équipé de l’option bi-xénon) qui souligne un caractère voulu plus percutant. La signature Seat se retrouve également à l’arrière avec la forme V des feux permettant la nuit, et même de loin, de la repérer facilement. Les boucliers arrières sont aussi légèrement redessinés, ce qui donne un air un peu plus robuste à l’auto.

Le restylage n’est pas anodin : l’âge moyen des acheteurs de l’Ibiza est le plus jeune de la catégorie avec 37 ans et le design est cité comme l’un des critères d’achat les plus importants par les intéressés. La cible est donc clairement définie : les jeunes, avec un accent mis sur la technologie. Cette nouvelle identité visuelle préfigure les futurs modèles de la marque et Seat a voulu l’accompagner par un nouveau slogan qui veut marier la fameuse emocion espagnole importante pour Seat et l’autre composant de l’identité de la marque, la technologie allemande. Le résultat de ces paramètres est un mashup aux forceps de enjoy et de engineering : Enjoyneering. (aucun professeur d’anglais n’a été maltraité durant la création de ce slogan).

La technologie allemande, on la retrouve d’abord dans cette Seat Ibiza via les motorisations TDI et TSI, les boites DSG, le système Start-Stop etc. qui proviennent du groupe VW. Les versions essence vont de l’économique 1,2 litre de 60 chevaux à notre version 1,4 TSI 150. Grâce à ses 220Nm de couple le 0 à 100 est abattu en 7,6 secondes et la vitesse maximale atteint 212 km/h. Ce moteur est désormais disponible pour la version ST break, qui porte pour la première fois l’appellation FR. Le plus sobre de la gamme essence est le 1,2 TSI Ecomotive consommant en moyenne 4,9 litres/100 km. Côté TDI la gamme se compose du 1,2 litres TDI 75 chevaux CR, de sa version Ecomotive, du 1,6 litres 90 chevaux, 105 chevaux et enfin 2,0 litres 143 chevaux.

Notre version était assez nerveuse et agréable grâce à la boîte DSG à sept rapports mais aussi au poids contenu, un bon point pour l’espagnole : l’Ibiza FR paraît plutôt légère face à la concurrence (1 280 kg contre 1 453 kg par exemple pour une Opel Astra 1,4 litres 140 chevaux). L’activation du mode S pour Sport rend l’engin beaucoup plus réactif et à fond de pédale, à l’arrêt et sur sol légèrement humide, il vaut mieux avoir les deux mains sur le volant pour ne pas que le train avant ne dérive. Dans ce mode, le bruit du moteur n’est pas désagréable et se fait moins discret que lorsque la fonction est désactivée. Le départ-arrêté s’effectue avec un bruit de moteur assez criant jusqu’à 6 000 tours. L’ESP est de série sur notre version et est associé au blocage de différentiel XDS pour les motorisations supérieures à 100 chevaux.

A l’intérieur le nouveau volant trois branches domine ce nouveau tableau de bord dont la présentation a été améliorée bien que nous le trouvions toujours assez austère. Les sièges sport sont renforcés latéralement et le volant, ainsi que le pommeau de vitesse, sont gainés de cuir de série sur la FR. Pour les autres versions, c’est en option qu’il faudra les acquérir. La finition est correcte mais les matériaux sur cette version haut de gamme laissent parfois à désirer comme la garniture intérieur du toit, une sorte de tissu basique prêt à boulocher arrivés les premiers mois. Il ne faut pas perdre de vu cependant que l’on est dans une auto à 20 000 euros, ce qui rend plus accommodant.

Notre version FR 140 est en effet la version la plus chère de la gamme essence avant d’accueillir la Cupra puisqu’elle est facturée 20 155 euros, la version diesel 2.0 TDI 143 chevaux FR étant facturée 21 080 euros. Au niveau des premiers prix pour cette version 5 portes Seat nous propose le 1.2 essence de 60 chevaux démarrant à 11 950 euros par contre en diesel le 1.2 TDI 75 chevaux est à 14 975 euros. Les versions Ecomotive seront quant à elles proposées à 15 675 euros en finition Style et essence et 17 360 euros dans cette même finition.

Un  design bien retravaillé, un comportement stable et vigoureux dans la version essayée, voilà comment résumer cette nouvelle Seat Ibiza, malgré une finition encore en deçà de ce que peut nous proposer Volkswagen. La mission qui est de proposer un véhicule technologique et abordable paraît accomplie. La commercialisation débute ce mois.

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