Le meilleur
1. Renault Zoé
La petite Renault électrique, un modèle stratégique pour le constructeur, réussit parfaitement son entrée. Spécifications, design et prix contenu avec la formule de leasing des batteries, c’est convaincant pour l’instant. « Paraît être le package idéal pour une électrique, plus encore que la Leaf« , « la parfaite seconde voiture du ménage, vendue à un prix (presque) raisonnable« , « Une « Clio » électrique à moins de 16.000 euros et bien équipée, voilà de quoi mettre le feu aux poudres« . La Zoé semble avoir tous les atouts pour s’attaquer au marché. Si elle ne réussit pas à séduire, il faudra se reposer la question sur la viabilité de la voiture électrique en général.
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Encore une électrique, bien différente de la Zoé cependant avec ses 400 chevaux et son prolongateur d’autonomie. C’est d’abord par son design qu’elle séduit sans coup férir. « Une ligne à couper le souffle, un savant mélange entre sportivité et fluidité« , « un coupé à moteur arrière qui ne joue pas avec les thèmes stylistiques habituels de l’hyper agressivité à coups de bouches béantes de lignes taillées à la serpe…« , « Enfin un concept qui fait rêver chez Infiniti« . Le concept est alléchant, reste maintenant à voir si Infiniti franchira le pas. Il en a certainement les moyens techniques.
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3. Peugeot 208
Peugeot dans son exercice de prédilection, la compacte de segment B, semble tenir un futur succès d’autant que le nouveau fiancé de GM l’a présentée avec ses déclinaisons les plus désirables dès le départ : GTI, haut de gamme… « Elle se démarque totalement de la 207 et la fait vite oublier, les optiques sont modernes, l’ensemble est harmonieux et correspond bien à l’image de la marque, quant à la version GTi, fiou !« , »la 207 n’existe déjà plus« , »roues aux quatre coins, petit volant, a son bord, on rêve de routes sinueuses« . La 208 était déjà très importante pour Peugeot il y a un mois, mais dorénavant sa réussite ou non dictera directement l’équilibre PSA-Opel. Les enjeux ont changé de niveau pour la nouvelle compacte sochalienne.
4. Kia Cee’d
Belote, et rebelote. Après la très remarquée Hyundai i30 à Francfort, le chaebol coréen dévoile une Kia Cee’d qui représente encore un saut qualitatif sur la précédente, avec la patte de Peter Schreyer en bonus. « Vraiment impressionnant. Avec un intérieur très bien fini et agréable, mais que reste-t-il aux européennes?« , « Dessin abouti de Schreyer, finition et motorisations de qualité, les japonaises d’Angleterre et les moyennes d’Europe ont leur maître« , « Belle, bien finie, bien équipée, que demander de plus ?« . Il n’est plus très loin le moment où la toute puissante Golf va se voir contester sur son propre terrain, et son challenger sera originaire de Corée. Qui l’eût cru il y a encore trois ans ?
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5. Volvo V40 – Jaguar XF Sportbrake – Morgan Plus E
Un trio improbable se dispute la cinquième position. La Volvo V40 est une alternative premium crédible : « Elle est belle, positionne clairement Volvo face aux premiums allemands dans le segment C, joli contenu technologique et toujours la sécurité selon Volvo avec le premier airbag pour les piétons…« . La Jaguar XF Sport Brake fait aisément oublier la décriée X-Type : « Un break raffiné, avec une ligne sympathique. Jaguar ne cesse de s’enhardir, et ça marche !« , et enfin l’étonnant coup de coeur de l’équipe est la Morgan Plus-E, alliance culottée de la tradition hardcore et de la modernité : « parce que l’automobile passion et l’électrique peuvent se conjuguer au même temps suranné« .
Le moins bon
Pas aussi simple que cela en à l’air, de faire un SUV de luxe qui ne soit pas un tank. Après Aston Martin avec la Lagonda et Maserati avec le Kubang, c’est au tour de Bentley de réussir à faire l’unanimité contre le concept EXP 9F. « Affreux ! A vouloir aller sur tous les terrains quand on est pas fait pour, ça ne marche pas.« , « La face avant est juste indigeste. « , « Ferait passer un Cayenne 1ère phase pour un truc élégant« , « Un ratage majeur, à croire qu’il s’agit d’un acte conscient de rébellion à Crewe contre l’idée imposée de l’extérieur d’un SUV Bentley« . Les réactions sont si mauvaises que Bentley s’est dépêché de faire savoir (la même excuse que pour la Lagonda) qu’il ne s’agissait pas du design définitif et que le style allait être affiné avant commercialisation. Dans ce cas là, pourquoi l’avoir mis sous les projecteurs des halls de Palexpo ? Heureusement, les lecteurs du blog auto ont pris l’initiative pour sauver le SUV Bentley.
2. Fiat 500L
La déception est à la hauteur de la cote d’amour de la 500. On ne retrouve pas le charme de la petite Fiat dans ce break entre deux eaux. « Pas excitante ni très fidèle à « l’esprit » Fiat 500 cette version gonflée de partout« , « vouloir se placer sur tous les terrains ou imiter la concurrence (Mini Countryman) n’est pas forcément une bonne idée« , « une néo-Giardiniera, même peu pratique, était sûre de faire un carton et renforcer l’image. La 500L la brouille.« . Avant la condamnation sans appel, attendons cependant de la voir dans la rue, c’est plus son terrain que les sunlights de salon.
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3. Bugatti Veyron Grand Sport Vitesse
Le concept quasi-définitif de la Veyron est apparu au début du siècle. Toit ou pas toit, 200 chevaux de plus ou de moins, combinaisons de couleurs inédites ou pas, on commence à trouver le temps long. « A trop se décliner en « one off » la Veyron se perd et ternit son mythe« , « Bugatti, Gumpert ou Koenigsegg, dans une course à la pornographie automobile sans limite pour le prix du super car le plus obscène« , « La Veyron ressemble de plus en plus à une actrice trentenaire qui refuse de quitter les rôles de teenager.« . Le besoin d’écouler la fin de production de la Grand Sport réduit Bugatti à des artifices de plus en plus téléphonés et pas très dignes du mythe moderne qu’est la Veyron. Il est temps de passer à autre chose.
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C’est la surprise. Alors que l’on pensait que tout le monde aller s’extasier devant la nouvelle figure de proue du Cavallino, la voir en direct a un peu refroidi les ardeurs de certains, suffisamment pour la faire passer de la sélection du meilleur à celle du moins bon. « C’est agressif, mais trop vulgaire« , « La voiture est impressionante mais dommage qu’il faille passer vers un style qui semble sorti de chez Mansory« . Difficile de réconcilier le mythe romantique, revu régulièrement dans les ventes aux enchères comme récemment les 250 GTO à Rétromobile, et l’approche ultra-technologique des Ferrari d’aujourd’hui. Le syndrome de la F1 moderne qui déteint sur les voitures de route ?
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5. Lancia Flavia Cabriolet
Même si on commence à s’habituer, le grand bal aux travestis des marques de Sergio Marchionne a toujours du mal à passer, surtout quand il s’agit de recycler un nom chargé d’histoire comme Flavia pour en affubler une Chrysler anonyme en fin de carrière. « Un discours entièrement dédié au style à l’italienne pour le cabrio préféré des agences de location américaines, c’est pousser un peu trop loin la fusion Lancia / Chrysler…« , « ils espèrent vraiment en vendre avec un 2.4l boitoto ? » On est loin du coup de foudre.
Le blog auto n’a pas la science infuse (ça se saurait), alors n’hésitez pas, comme toujours, à contester véhémentement et nous donner votre bilan ou, sait-on jamais, à approuver les choix de l’équipe. Le prochain salon sur l’agenda est celui de New York, au début avril.
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