Dans une interview accordée au Figaro, Robert Peugeot, PDG de FFP, la société familiale première actionnaire du groupe PSA Peugeot Citroën, explique : « Cette augmentation de capital d’un milliard d’euros est nécessaire pour rendre cette alliance crédible. Une partie des synergies annoncées passe par le développement de nouvelles plates-formes qui nécessitent des investissements importants. »
En cas d’augmentation du capital de PSA, FFP possède tous les droits de souscription. Elle en cède pour 300 millions d’euros à General Motors et devrait engager 500 millions d’euros pour assoir sa position de premier actionnaire de PSA : « FFP a deux axes stratégiques. L’un est d’être l’actionnaire de référence de PSA et de prendre toutes les responsabilités que cela implique. L’autre est de faire de FFP une société ayant sa solidité propre. Sur le premier point, FFP accompagnera l’augmentation de capital en souscrivant à la moitié de nos droits de souscription. Ce n’est pas la totalité, mais notre société restera, et de loin, le premier actionnaire de PSA. »
En revanche, ni PSA, ni FFP n’ont vocation à entrer dans le capital de General Motors alors que l’Etat américain cherche à s’en désengager. Robert Peugeot rappelle que General Motors verra sa participation dans le capital de PSA rester limitée à 7% durant dix ans et que les Américains ne bénéficieront pas de siège au Conseil d’Administration de PSA.
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Source : Le Figaro