Quand GM donnait 1,55 milliard à Fiat pour casser leur alliance

Nous sommes en 2000. Le Groupe Fiat va extrêmement mal et doit trouver une solution pour éviter la faillite. Gianni Agnelli, en fin de règne, pose son véto à la vente de son groupe à Daimler-Chrysler. Le patron de Fiat – à l’époque Paolo Fresco – décide de s’allier avec General Motors.

General Motors achète 20% de Fiat Auto pour 2,4 milliards de dollars et bénéficie d’une option pour prendre le contrôle du Groupe. En échange, Fiat prend 6% de GM.

En 2004, GM valorise sa part dans Fiat à 220 millions de dollars (moins de 10% de la valeur d’achat).

L’année d’après, alors que l’option arrive à son terme, General Motors préfère totalement se désengager. Après avoir déjà cédé 10% des parts de Fiat, GM « rend » les 10% restants et les sociétés communes sont dissoutes. Fiat réclame une indemnisation pour l’abandon de l’option de rachat. Les deux groupes trouvent un terrain d’entente : GM paie 2 milliards de dollars (1,55 milliards d’euros) pour éviter le procès.

C’est à cette époque que Fiat commence son redressement, symbolisé aujourd’hui par la reprise de Chrysler.

Et aussi :

GM/PSA : une entrée de l’Américain dans le capital du groupe français ?

Une union dans les cartons entre PSA et GM ?

Source : Les Echos / archives

Photo : General Motors

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *