Deux de ces trois salariés étant des délégués syndicaux, un recours avait été déposé par la FIOM-CGIL. Un mois plus tard, en août 2010, le tribunal de Potenza avait déjà ordonné la réintégration des trois salariés.
Face au refus de Fiat, l’Italie s’était divisée en deux clans. D’un côté les défenseurs de Fiat, le patronat en tête, et de l’autre, les défenseurs des salariés, avec une partie du gouvernement et l’Eglise.
En 2011, Fiat faisait accepter un recours par le même tribunal de Potenza. Mais, hier, les trois salariés gagnent à nouveau en cour d’appel. Leur réintégration est ordonnée et le tribunal a qualifié le comportement de Fiat « d’anti-syndical ».
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Source : Le Figaro
Photo : Fiat