L’ex-pilote d’essai très recherché de Honda F1 puis de Brawn Grand Prix, titulaire chez Super Aguri pour deux saisons, a fait rapidement son trou en endurance, devenant l’année dernière en compagnie de Sébastien Bourdais le fer de lance de Peugeot en remportant pas moins de trois victoires et le titre en IMLC. Devenu libre du fait du brutal retrait des Sochaliens, il devenait un choix évident pour Toyota.
Hiroaki Ishiura, lui, est un pur produit de la filière Toyota. Agé de 30 ans tout juste, il a fait toute sa carrière au Japon, étant depuis 4 ans pilote Lexus en GT500 et poursuivant en parallèle une carrière en Formula Nippon. Sans doute pas le plus rapide de l’équipage, c’est un bon pilote typé endurance, très régulier, intelligent et bon metteur au point, un bon choix s’il réussit à s’adapter à ce nouvel environnement.
Finalement, la grande inconnue réside dans le troisième homme, Sébastien Buemi. On le sait rapide et opiniâtre après ses années chez Toro Rosso, mais il manque de l’expérience en voitures de sport et en endurance, un monde qu’il devra découvrir. Il peut toutefois faire un lièvre très crédible quand il s’agira de claquer un temps.
Avec Wurz-Lapierre-Nakajima et Buemi-Davidson-Ishiura l’effectif Toyota a fière allure et rien à envier à Audi. Si la voiture tient ses promesses, on pourrait avoir plus tôt que prévu un affrontement digne de nous faire oublier rapidement l’absence de Peugeot. Vivement Spa.
Source et crédit photo : Toyota Motorsport GmbH
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