Cette année, Renault fête les 40 ans de la R5. Après les 3 voitures officielles au Monte-Carlo Historique, un crochet par Rétromobile s’imposait.
Nous avions déjà raconté en détail la carrière de la R5 (1ère partie, 2e partie et 3e partie.)
Fondamentalement, la R5 n’avait rien de révolutionnaire. En revanche, elle regroupait nombreux de solutions modernes pour l’époque (traction avant, hayon, banquette rabattable.) Le tout avec un design (intérieur et extérieur) à la page. En 1972, ce cocktail ringardisa ses rivales tricolores, à commencer par la Peugeot 104, sortie peu avant.
Mais l’histoire de la R5 ne s’arrête pas en 1972. Ce qui a fait son succès, c’est que tout au long de sa vie, sa gamme a évolué: motorisations plus puissantes, version 5 portes, finitions plus luxueuses… Ainsi, elle s’est bien vendue jusqu’à la fin.
A Rétromobile, Renault est venu avec 6 exemplaires.
L’orange, avec ses yeux sur les phares, rappelle évidemment celle de la BD Supercar.
La vert pale a effectué un tour du monde. Rappelons que les années 70 étaient l’apogée des grands raids.
La grise est une Le Car, destinée au marché US.
La blanche, une Turbo, a disputé le Monte-Carlo avec François Chauche à son volant.
Quant à la jaune, une LS, il s’agit d’une voiture de la Coupe. La R5 marqua d’ailleurs l’expansion de la Coupe Renault à travers l’Europe.
Evidemment, d’aucuns trouvera que la R5 Turbo 2 manque à l’appel. Le stand du magazine Youngtimers en expose deux: une « civile » et une ex-François Chatriot.
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