Demain sera dévoilée la liste des engagés aux 24 Heures du Mans 2012 ! On le sait déjà pour les ténors, pas de Peugeot Sport, mais Audi devrait être de la partie avec ses R18, tandis que Toyota décroche d’emblée le rôle d’outsider ! Cette édition, la 80e, sera plus que jamais celle de la nouveauté en matière de motorisation. Toyota avec l’hybride pour jouer la victoire, mais aussi des projets innovants, qui sont en compétition pour l’attribution du 56e stand (réservé par l’ACo pour un projet novateur).
Trois projets sont en compétition pour cette place. Une courage électrique, dont on en sait rien depuis son annonce en juin 2011, la DeltaWing, projet appuyé par Don Panoz et Dan Gurney (notamment), ainsi que Green GT. Si la Courage semble un peu « hors-course », les deux autres projets sont plus que jamais d’actualité. GreenGT est invité à participer le 3 juin, à la journée de test des 24 Heures du Mans 2012, et pourrait à cette occasion convaincre les spectateurs de la force de sa technologie hydrogène.
GreenGT est une entreprise indépendante qui conçoit, développe et commercialise des systèmes de propulsion propres et durables, appliqués à la compétition et à l’innovation. Dans leurs cartons, déjà plusieurs projets de prototypes de compétition, dont la Green GT H2, pensée pour les Hunaudières. Contrairement au projet DeltaWing qui n’a pas encore pris la piste (passage en soufflerie dans les prochaines semaines), la Green GT a elle validé sa soufflerie depuis décembre… L’homologation de la FIA va intervenir en mars, avant un shakedown et des journées d’essais en avril, pour préparer le grand rendez-vous des 24 Heures du Mans. Avec un châssis totalement novateur pensé par Gérard Welter et Vincent Soulignac (alors que la DeltaWing utile celui de la défunte AMR-one), la Green GT pourrait bien se retrouver sur la liste des engagés au Mans 2012 ! Au volant ? Sans doutes Christian Pescatori, pilote de développement, accompagné de deux autres pilotes, eux aussi spécialistes de la grande épreuve.
Son point fort ? 2 moteurs triphasés synchrones à aimants permanents, délivrant une puissance de 2 x 170 kW, soit 460 chevaux DIN. RPM max 12.500 tr/mn. À l’aide de l’énergie solaire, les molécules H2 peuvent être extraites par photolyse de l’eau, puis stockées dans des réservoirs de 350 bars. Tout cela donne naissance à un prototype qui peut atteindre 300 km/h en vitesse de pointe. Espérons que cette innovation retienne toute l’attention qu’elle mérite auprès de l’Automobile Club de l’Ouest, afin de la voir en piste en juin…
Source : Green GT, Endurance Magazine