« La baisse des commandes en Europe, qui a débuté fin octobre, laisse préfigurer une année difficile pour le marché européen », lance-t-il. « Personne aujourd’hui n’envisage sa croissance pour 2012. Les prévisions varient du gris au noir. Certains prévoient une décroissance à deux chiffres. Nous considérons, comme beaucoup, plus probable une baisse entre le gris clair et le gris foncé, de 3 % en Europe et 6% en France. »
« Ma responsabilité est d’y préparer l’entreprise », continue-t-il. « Pour 2012, nous devons stabiliser nos coûts fixes et améliorer la rentabilité de nos ventes. Aucun arrêt ou report des investissements n’est prévu à ce stade – ce qui ne nous empêche pas de continuer d’être vigilants. »
Pour rappel, Renault a vendu 2,72 millions de véhicules dans le monde dont 687 000 voitures en France.
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