La 250 GTO a toujours fait l’objet de répliques plus ou moins fidèles, plus ou moins respectables, pour essayer de toucher le mythe dans la mesure de ses moyens. Les élèves du Nihon Automobile Technical college , grands spécialistes de la réplique rigolote et bricolo (on se souvient de leur Mini NSX et de la GT-K) apportent cette année leur pierre à l’édifice avec la F220 GTO. Basée sur la Suzuki Cappucino, toujours partante pour se prêter à ce type de transformation, la F220 GTO se veut un hommage sincère au chef d’oeuvre de Sergio Scaglietti.
Si on veut bien passer sur le fait que les proportions sont largement ratées, mais il faut faire avec la base que l’on a, la F220 GTO retrouve assez joliment l’esprit des faces avant et arrière et certaines petites touches sont sympathiques, comme les courroies attache-capot et le rouge très italien. Bien vu aussi les roues, où à défaut de Borrani bien au-dessus du budget, les ptit’s gars du team F220 GTO sont allé dénicher on ne sait où des Campagnolo qui sont dans l’esprit, sinon dans la lettre.
Le nom enfin est habile. Comme la 250 prenait son matricule à partir de la cylindrée unitaire de son V12, la F220 GTO fait de même : 3 cylindres, 660 cm3, ça fait bien 220. Le seul reproche que l’on pourrait faire à cette charmante petite auto c’est son intérieur, qui hormis le volant Nardi est celui de la Suzuki en l’était. Il n’aurait sans doute pas été bien difficile de mettre une tige plus longue et une boule métallique pour le levier de vitesse par exemple, certains de leurs camarades sur des projets concurrents également exposés ont fait bien plus élaboré sur ce point. Voilà un devoir pour le trimestre prochain.
[zenphotopress album=12641 sort=random number=10]