Alors que plus aucune F1 ne visitait Magny-Cours, la France du sport automobile cherchait un nouveau terrain pour bâtir le circuit du futur, à proximité de Paris. En concurrence avec plusieurs autres initiatives, Flins avait été porté par le gouvernement et le projet avait été lancé.
Ressources humaines, études, premiers travaux, communication… Les dépenses avaient d’abord été évaluées à 7,8 millions par le Conseil Général des Yvelines, maître d’œuvre du projet. La Chambre Régionale des Comptes corrige aujourd’hui ce montant en y ajoutant 400 000 euros de mise à disposition de fonctionnaires et d’embauche de nouveaux employés, perte de 270 000 euros lors de la revente du terrain, 250 000 euros d’indemnité de résiliation du chantier et 50 000 euros de dépenses de communication. Soit plus de 8,7 millions d’euros… pour « rien ».
Dans le plan original, la « Vallée de l’Automobile » réclamait un investissement de 400 millions d’euros dont 211 pour le seul circuit.
Pour relativiser, 8,7 millions d’euros, c’est « seulement » un peu plus que l’investissement nécessaire à Charles Pic pour faire son entrée en F1 chez Marussia la saison prochaine.
Source : Le Parisien
Illustration : CG78
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