Et de fait, Suzuki a sagement reposé le catalogue VW, comme il l’a fait pour le reste, et décidé qu’il y avait tout ce qu’il fallait à la maison.
Le constructeur a tout simplement retravaillé son 4 cylindres 1,6l pour en tirer quelques chevaux supplémentaires et améliorer sa plage d’utilisation, la puissance maxi de 136 chevaux arrivant désormais à 6900 tr/mn et le couple maxi de 160 Nm à 4400 tr/mn, 400 tr/mn de moins que précédemment, tout en le couplant à une boîte manuelle 6 rapports dont les passages sont plus précis et plus rapides que la boîte 5 actuelle. Un ensemble jugé bien suffisant pour mouvoir la Swift de façon gratifiante pour son conducteur, un point qu’il ne reste plus qu’à vérifier.
De la même façon les liaisons au sol ont été revues,avec une géométrie de suspension arrière redessinée et de nouveaux tarages d’amortisseurs. Des évolutions qui veulent améliorer mais conserver la cohérence globale qui a conquis tous ceux qui ont eu l’occasion de se frotter à la précédente génération.
Suzuki n’est sans doute pas la marque la plus populaire dans les allées de Francfort après le camouflet infligé à VW par le patriarche Osamu-san, mais cela ne devrait pas empêcher pas la Swift Sport de continuer la carrière très honorable qu’elle poursuit en Europe comme au Japon.
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