Renouvellement de taille chez Toyota, la septième génération de Camry compte revenir au plus haut niveau en peaufinant son style et en misant plus que jamais sur la version hybride.
La Camry n’est peut être pas la nouveauté la plus importante vue de notre sol européen. Elle l’est toutefois pour nombre d’autres pays, puisqu’elle a été la septième voiture la plus vendue dans le monde l’année dernière, et la première dans le segment D. Voilà pourquoi la Camry est depuis plusieurs années déjà une sorte de référence sur le marché des berlines dans le monde, et en particulier aux Etats-Unis. Mais aujourd’hui, la référence est plus contestée que jamais. Si la concurrence sur les premières marches du podium fut longtemps constituée presque exclusivement de la Honda Accord, la lutte est à présent plus acharnée : Nissan Altima, Hyundai Sonata, Ford Fusion et Chevrolet Malibu ont repris des couleurs.
On ne change pas aussi facilement un modèle qui a constitué son image depuis 28 ans. Pas de coup de baguette magique donc, et la Camry reste malgré tout une sage berline, aux proportions classiques. On sent une volonté de donner une touche de dynamisme, mais point trop n’en faut. Selon les marchés, Toyota vend d’autres modèles plus dynamiques parallèlement à la Camry, comme la MarkX / Reiz au Japon ou en Chine, ou encore l’Aurion en Australie…
A bord non plus, la révolution n’est pas de mise. Dans l’air du temps, la Camry donne un peu plus de relief à sa planche, qui conserve néanmoins un fort air de famille avec la précédente génération. Un peu plus de touches de décor façon alu, et surtout un pli prononcé en haut de la planche viennent lui conférer un aspect moins policé. L’écran de 6,1 pouces au centre est commun à toutes les versions, et pourra s’enrichir sur les versions haut de gamme d’une caméra de recul. Outre le classique accès aux stations de radio satellite, le dispositif donne aussi accès au système EnTune de Toyota lorsqu’il est équipé de la navigation (écran 7 pouces) : un système d’interface complet avec les smartphones qui donne aussi accès à des applications connectées (réservations diverses, météo, bourse, info trafic…).
Le conservatisme se poursuit pour les mécaniques. La Camry ne suit pas l’exemple des Sonata et autres Optima et préserve un V6 3,5l en haut de gamme, développant à présent 268 ch. Il est secondé en entrée de gamme par un 4 cylindres 2,5l de 178 ch, et surtout par la version hybride qui fait le lien entre les deux.
Cette variante adopte elle aussi un moteur de 2,5l de cylindrée en remplacement du 2,4l, fonctionnant toujours en cycle Atkinson. 9 ch de gagnés pour un total de 156, et jusqu’à 200 en comptant la partie électrique (185 auparavant). Comme sur la Prius, la Camry est capable de rouler en mode purement électrique, sur une distance maximale de 2,5 km, pourvu que la vitesse ne dépasse pas les 40 km/h. La consommation en cycle combinée est à présent annoncée à 41 mpg (5,74 l/100km). Un gain assez significatif, puisque la précédente mouture annonçait 33 mpg (7,13 l/100 km). Mieux que les 37 mpg de la Sonata hybride ou que les 39 mpg de la Fusion hybride… Autre nouveauté, la Camry hybride est à présent considérée comme une motorisation, proposée en finitions LE et XLE, et non plus comme une finition autonome.
Source : Toyota