La Tata Nano s’exporte dans un deuxième pays. Après le Sri Lanka, la micro-citadine Indienne débarque au Népal, pays frontalier (et ami) de l’Inde.
L’importateur, Sipradi, dispose de 14 concessionnaires. Les prix démarrent à 798 000 roupies népalaises (7 700€.)
L’importateur est persuadé qu’elle va bien se vendre, grâce à sa robustesse et à son bas prix.
Il y a deux manières de voir cette information.
Le « verre à moitié vide » consiste à faire un bilan de la Nano. On annonçait une révolution dans l’automobile (et j’avoue que je faisais moi-même parti de ce « on ».) Aujourd’hui, il se vend environ 8 000 Nano par mois (soit le tiers de la capacité de l’usine de Sanand), elle s’exporte timidement au Sri Lanka et au Népal, quant aux versions diesel ou « Europa », on les attend encore.
Bref, ça a tout l’air d’un pétard mouillé.
Le « verre à moitié plein » consiste à faire des paris sur l’avenir. La Nano n’est pas l’œuvre d’un constructeur établi, mais de Tata, encore novice dans les voitures particulières. Il manque de savoir-faire et de points d’encrage à l’étranger. Il a de la volonté et des moyens financiers, mais cela ne se fait pas du jour au lendemain.
Il faut donc lui laisser du temps pour se construire. Petit à petit, il tisse sa pelote et les Nano commencent à être exportées.
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