Aujourd’hui, lors du comité d’entreprise, les syndicats ont demandé de « réels engagements » sur le maintien de l’activité des sites d’Aulnay-sous-Bois, SevelNord et Madrid.
D’abord contenue dans un communiqué émis par PSA, la réponse « le sujet n’est pas d’actualité » a été reprise par Philippe Varin, PDG du Groupe, qui y ajoutait « Notre responsabilité est de réfléchir à tous les scénarios possibles. Depuis, certaines réponses proposées sont devenues caduques. »
Philippe Varin cherche donc à renforcer la compétitivité de son groupe, surtout sur les petits modèles.
Plusieurs options avaient été envisagées. Madrid, usine qualifiée d’ancienne et enclavée, n’aurait plus d’intérêt stratégique. Pour SevelNord, qui souffrira de la fin du partenariat avec Fiat en 2017, la fermeture ne sera évitée qu’à grands coups de subventions selon les syndicats.
Concernant Aulnay : « Si le sujet de la fermeture d’Aulnay n’est pas d’actualité, quel est le scénario qui le remplace ? On veut le savoir », souligne au Figaro Eric Charlier, délégué CFE-CGC d’Aulnay. « Pour l’instant, la direction ne s’est engagée à rien. On veut être rassuré car le climat sur le site est très lourd en l’absence de visibilité ».
Les syndicats d’Aulnay demandent donc à la direction de s’engager à maintenir la fabrication de la Citroën C3 à Aulnay avec un plan de charge équivalent au moins jusqu’en décembre 2016 et d’attribuer la fabrication de futurs modèles à Aulnay… Dans le but d’éviter une localisation de cette chaine à Poissy qui formerait un pôle unique en Ile de France.
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