Cette perle tirée à 50 exemplaires a été présentée en 2004. Elle sert de base d’homologation à la voiture de course engagée en GT FIA où le règlement impose la production d’une petite série homologuée sur route ouverte, comme à l’ancien temps des Mercedes CLK-GTR ou autres Porsche 911 GT1. Et ça se voit à travers son dessin. La ligne est plate et longue, les porte-à-faux imposants et les appendices aérodynamiques proéminents. Un style qui tranche avec celui de la grande majorité des supercars actuelles, dépourvues d’ailerons ou de prise d’air de toit, comme la Ferrari Enzo dont la MC12 dérive.
La mécanique, commune aux deux voitures, est moins puissante sur la Maserati, le calage variable de la distribution ayant été supprimé selon les exigences réglementaires. Le V12 développe 630ch (30ch de moins que la Enzo) et catapulte la voiture à 330km/h, en passant de 0 à 100km/h en 3,7 secondes. Elle reste toutefois un peu mieux performante sur circuit que sa cousine Enzo.
Malgré tout, ce n’est pas son terrain de prédilection. A 600 000€ pièce et pour si peu d’exemplaires, les propriétaires préfère ne pas l’abimer. C’est donc en des lieux élitistes, comme le port de Monaco, où il est le plus souvent possible de croiser du regard cette Maserati, comme nous le montre Franck avec sa superbe photo!
Pour les fondus de photographie, les exifs de ce cliché:
Boitier: Canon 5D MarkII
Objectif: 24-105 f4 is L usm
Ouverture: f/6.3
Vitesse: 1/500
Sensibilité: 50iso
Le site de Franck.
A demain.
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