A l’image du passeport biométrique, le papier rose tant convoité va passer à l’électronique à partir du 1er janvier 2013 pour répondre à une directive européenne du 21 décembre 2006, selon une information révélée par Le Figaro. Au rythme de 2 millions par an, le basculement des 40 millions de permis en circulation dans l’Hexagone prendra une vingtaine d’années.
Le nouveau document prendra la forme d’une carte bancaire avec la photo du titulaire gravée dans la masse et stockée dans la puce où pourront également figurer ses empreintes digitales, sa signature électronique et son historique d’infractions.
A l’aide d’un simple lecteur de cartes, chaque automobiliste pourra ainsi consulter sur son ordinateur personnel les informations le concernant comme son solde de points par exemple.
Ce nouveau dispositif permettra également aux forces de l’ordre de lutter plus efficacement contre les faux permis qui pullulent sur nos routes compte tenu de la facilité de falsification du document actuel. Revers de la médaille, la répression sera facilitée, notamment pour les infractions commises à l’étranger.
Le coût du développement du permis électronique est estimé à 40 millions d’euros et son fonctionnement nécessitera une rallonge budgétaire de 20 millions d’euros par an.
A lire également: