Marché automobile français en janvier : + 3,1 %

Le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) vient de publier son communiqué officiel intégral quant aux immatriculations enregistrées en janvier dernier. On note finalement qu’avec un total de 185 603 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en hausse de 8,2 % en données brutes. Cependant, à nombre de jours ouvrables en comparaison avec janvier 2010 (21 jours en janvier 2011 et 20 jours en janvier 2010), la hausse atteint 3,2 %.

Nul doute possible : le marché français surfe encore sur l’effet de la fin de la prime à la casse dont la fin a été enregistrée en janvier dernier. Les marques auront alors fait le forcing pour immatriculer un max de véhicules tout en maintenant une politique tarifaire agressive (que certaines marques continuent de jouer pour éviter le trou d’air). Entre les commandes, les immatriculations et les livraisons, le marché devrait encore rester dans le vert quelques mois. Combien de temps ? Un trimestre soit jusqu’à la livraison de ces véhicules ?

« On va retrouver peu à peu les fondamentaux du marché, avec deux inconnues« ,indique le porte-parole du CCFA soulignant que « le niveau de l’activité économique pour la poursuite du rebond des ventes aux professionnels, et le moral des ménages pour dire s’il permettra de prendre la relève du soutien de la prime à la casse« .

Quid de la performance française ? Citroën et Peugeot gagnent 8,4 % et 11,7 %  à 28 079 unités et 13,7 % quand le groupe Renault recule de 0,8 % : Renault seul dévisse de 1,4 % à 41 120 unités quand Dacia progresse de 2,5 %. Au total la part de marché des autos deux groupes français progressent de 5,9 % et représentent 56 % du volume.

Chez les marques étrangères ? GM Europe progresse de 42,9 % (gain de 40 % chez Opel), Kia et Hyundai progressent respectivement de 49,9 % et 49,7 % devant Nissan en hausse de 33 %. Trois marques (recensées) perdent du terrain. Il s’agit de Toyota/Lexus, BMW et Ford en repli de 7,4 %, 6,6 % et 1,4 %. La suite c’est par là.

Source : CCFA.

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