Les collectivités alsaciennes vont ajouter 500 000 euros au 1,3 million déboursé en 2010 pour conserver l’organisation du Rallye de France, manche nationale du WRC. On peut voir cette annonce de deux manières. La positive considère que les collectivités locales françaises prennent conscience du pouvoir médiatique et touristique des sports mécaniques au même titre que des pays en voie de développement et la négative appuie sur une taxe imposée par des promoteurs incapables de trouver des partenaires privés…
Lors d’une réunion organisée lundi à Colmar, les collectivités et la Fédération Française du Sport Automobile ont trouvé un accord pour continuer l’aventure une deuxième année.
Face au succès populaire rencontré, les alsaciens sont prêts à porter leur effort à 1,8 million d’euros pour supporter l’organisation du Rallye de France.
Cet ajout de 500 000 euros comblera le trou (équivalent) creusé durant la première édition en 2010. Il est donc nécessaire d’atteindre un nouvel équilibre en 2011.
« Tout le monde s’accorde à dire que le bilan de la première édition est largement positif, tant en termes de fréquentation, d’ambiance que de réussite sportive et médiatique », dit Philippe Richert dans les DNA. « Nous sommes d’avis de reconduire le contrat pour l’Alsace dès 2011 et dans les années à venir. »
Concernant le déficit annoncé par la FFSA, les élus se montrent circonspects. « Le bilan entre nos mains est succinct », déplore Jacques Bigot, président de la Communauté Urbaine de Strasbourg qui pointe du doigt une organisation peu professionnelle.
L’idée des collectivités est de prendre le pouvoir avec la nomination d’un responsable rallye qui servira à mettre sous pression le promoteur du rallye (la FFSA). Et pour trouver ces 500 000 euros, l’Alsace veut intégrer Colmar et la Région Lorraine au prochain itinéraire.