Le conducteur du jour: la dame juste

Au Mondial de l’Automobile, à « L’incroyable collection » (au hall 8), les constructeurs jouent la carte de « l’arbre généalogique ». Nissan y présente ainsi une brochette de « Fairlady ». Voici la sœur de la troisième (en partant de la droite), la Datsun 280ZX.

La première Fairlady (1960-1970) était un roadster exporté uniquement aux Etats-Unis.

En 1970, Nissan présente un coupé très ambitieux, la Fairlday Z (alias « Datsun 240Z » à l’export.) Elle compte se frotter aux gros coupés vendus sur le marché Américain. Son design est ouvertement inspiré de la Jaguar Type E.

Cette Fairlady Z évolue lentement. En 1976, l’empattement est allongé pour qu’elle devienne une 2+2. Par ailleurs, à l’étranger, son 6 cylindres 2,4l 150ch est remplacé par un 2,6l (de puissance égale), d’où le nom de « Datsun 260Z« .

En 1978, deuxième évolution. Les normes US dictent l’esthétique avec ses gros pare-chocs en plastique noirs. Le 6 cylindres passe à 2,8l… Et perd 10ch. Au Japon, une version 2l est disponible. A 99 000 francs (contre 73 000 francs pour une Ford Capri V6), ce n’est pas vraiment un low-cost. Mais face aux « personnal cars » US, poussives et mal finies, il n’y a pas photo.

La 280ZX est la plus aboutie de la lignée. Elle sera vendue 5 ans avant de laisser place à une 300ZX totalement inédite.

A cause de sa ligne alourdie et du manque d’image de Datsun/Nissan, la 280ZX fut longtemps négligée. La fiabilité du 6 cylindres en ligne n’incitait pas à ouvrir le capot, alors qu’elle n’est pas épargnée par la rouille…

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