Glenn Seton est aux Bathurst 1000 ce que Bob Wollek était au 24 heures du Mans: un éternel malchanceux. A 45 ans, il va tenter une dernière fois, en octobre, d’accrocher cette course à son palmarès. Ensuite, quoi qu’il arrive, il raccrochera son casque.
Glenn Seton (ci-dessous, dans la Sierra bleue, en 1991) possède un joli palmarès: 207 départs en V8 Supercars, 17 victoires et les titres 1993 et 1997, ainsi qu’un titre de champion d’Australie d’endurance 1990.
En revanche, il est maudit à Bathurst. En 25 départs, il y a obtenu 2 pole positions (1994 et 1996) et 4 podiums (3 deuxième place et 1 troisième.) Mais la victoire se refuse au lit.
Pourtant, il a disposé d’équipiers comme Alan Jones (champion du monde de F1 1980), Craig Lowndes ou James Courtney.
Dans les tablettes de Bathurst, il y a pourtant un Seton. Il s’agit de Barry (alias « Bo »), son père.
Il a imposé sa Falcon mk1, en 1965, dans un peloton composé de Holden, de Mini Cooper et de R8 « normales ».
En 2006, après une saison en demi-teinte, l’équipe « usine » Ford le vire. Faute de volant, Seton doit prendre une semi-retraite.
Désormais, il effectue des mi-temps ici et là. Il se concentre sur les manches « endurance » du V8 Supercars, où ils sont deux par voiture.
Le voici ici avec Tony d’Alberto:
Cette année, il va disputer les manches de Phillip Island, mi-septembre et Bathurst, début octobre avec le team Rock. Il s’agit d’une structure « B » du Kelly Racing, une équipe semi-officielle d’Holden.
Son équipier n’est pas pour autant un manchot: il s’agit de Jason Bargwanna, vainqueur de 7 courses, dont les Bathurst 1000 en 2000.
Seton considère que 12 voitures pourront viser la victoire au pied du mont Panorama. D’après lui toujours, son Holden fait parti de ces « 12 ».
Vaincra-t-il le signe Indien? Pourra-t-il partir sur une victoire?
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