Essai Opel Insignia 2l CDTi 130ch : Du tout au tout (1/2)

Après l’essai de Nicolas de l’Opel Insignia 2l CDTI 160ch dans sa version 5 portes, nous voulions également tester sa version 4 portes et son moteur diesel de 130ch. Différence entre la berline 4 et 5 portes ou question de choix ?

Comme l’explique Nicolas dans son article, cette nouvelle Insignia aborde un design plus soigné et plus consensuel que l’ancienne Vectra qu’elle remplace. La ligne générale est plus harmonieuse et force est de constater que cette version à coffre affiche un dessin de caisse arrière plus fin que sur la version à hayon donnant l’impression que le véhicule est moins trapu. Les formes de l’Opel sont plus fluides qu’auparavant et donnent l’impression d’un profil de coupé, à la manière d’une Mercedes CLS ou une Volkswagen Passat CC.

Pour l’habitacle, on applique la même recette que pour l’extérieur. On efface tout et on recommence, pourrait-on dire. La console centrale affiche un design très futuriste avec des formes arrondies plus agréables à l’œil, sur la même tendance qu’une Honda Civic, diront certains. Les compteurs centraux offrent un dessin très sportif. En tout cas, l’Opel Insignia donne le ton et montre sa différence aux yeux de ses concurrents. C’est sûr, on n’est pas sur les mêmes critères que ses concurrentes allemandes (Audi A4 ou BMW Série 3) sur la qualité ressentie et l’assemblage des matériaux mais ceux-ci  sont en net progrès.

Pour l’ergonomie intérieure, c’est un peu le chaud et le froid. Tout d’abord, le conducteur se trouve dans une position de conduite acceptable où tout semble tomber sous la main mais, avec sa ceinture de caisse assez haute, on se croit « tout petit ». On pourrait alors se dire qu’en jouant avec les réglages de sièges, on trouvera la position dans laquelle on se sent mieux, mais rien n’y fait. Très déroutant et déstabilisant, personnellement. Ensuite, la console centrale possède une « forêt » de boutons pour gérer l’audio, le GPS, le téléphone et les paramètres véhicules. De plus, pour accentuer cela, quelques fonctions (GPS et téléphone principalement) ont été doublées et regroupées dans une interface dédié au conducteur, à côté du levier de vitesses. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ?

Au niveau du confort intérieur, rien à redire, on se sent à l’aise. Les sièges avant offrent un bon maintien. Pour les places arrière, trois adultes peuvent s’y installer sans aucun souci malgré une place centrale pénalisée par le tunnel de transmission. De même, la longueur aux jambes est plutôt satisfaisante. Enfin, pour parachever tout cela, les occupants profitent de deux bouches d’aération ainsi que d’une prise de courant 220V, pratique pour recharger son portable ou son lecteur MP3. C’est clair, on n’est pas dans une limousine mais cela reste très confortable.

Pour le transport des bagages, ne vous inquiétez pas, l’Opel Insignia a du coffre. Et ce n’est pas peu dire, 500 litres bien aménagés et avec une découpe de malle permettant le chargement de grosses valises. Un point à souligner : l’ouverture du coffre. Soit par l’intermédiaire de la télécommande ou le bouton de malle de coffre, deux gros ressorts permettent d’ouvrir en grand le coffre et ceci est très utile lorsque l’on a les bras chargés de commissions. Bonne intention de la part d’Opel.

Concrètement, l’Opel Insignia a fait d’énormes progrès comparée à celle qu’elle remplace, l’Opel Vectra, tant au niveau qualité de fabrication mais aussi de design. Peut-être encore quelques points à travailler  pour faire face à des concurrentes telles l’Audi A4 ou la BMW Série 3 mais on est plus très loin du but. Après chacun a ses préférences et vous, vous la trouvez comment, cette Opel Insignia ?

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