L’autopartage n’est pas encore rentable

Comment fonctionne le système ?

Il faut être abonné puis réserver par téléphone ou internet jusqu’à 10 minutes avant la prise de position de la voiture. Ensuite, il suffit de prendre possession de la voiture, pour une heure ou plus, puis de la ramener à sa station de départ (la place de parking est réservée).

Une fois abonné (droit d’entrée à 100 euros et 9,90 euros par mois), l’utilisateur est facturé à l’heure (de 3.90 € à 4.90 € selon le modèle) et au kilomètre (0.39 € à 0.49 €). Ces prix incluent le carburant, l’assurance, l’entretien et l’assistance 24h24. Les heures de nuit (de minuit à 6 h) sont gratuites. Selon ce barème, louer une Twingo pour une heure et dix kilomètres coûte 7,80 €. 25 voitures sont disponibles (Renault Twingo, Peugeot 308 ou Ford Focus C-Max) dans 19 stations.

Mais Marguerite peine à trouver suffisamment de clients. Depuis deux ans, seuls 400 abonnés ont adhéré au système. Interrogé par 20minutes, Tony Lesaffre, la PDG de l’entreprise d’autopartage, avoue être loin du compte : « Nous perdons toujours de l’argent. Pour atteindre l’équilibre financier, il faut que l’on atteigne les 1 500, normalement d’ici 2012. Nos clients réservent en moyenne une fois par mois nos voitures. C’est encore loin des quatre réservations estimées à l’origine. »

Mais un boom existe depuis septembre 2009. Le rouleau compresseur vert fait son œuvre. Marguerite commence à se faire connaître et « gagne 50% d’abonnés en plus chaque mois ».

A suivre dans les prochains mois avec le développement de systèmes équivalents dans toutes les grandes villes françaises.

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