Privé de sport automobile par la FIA en septembre, Flavio Briatore a fait annuler ce jugement par le Tribunal de Grande Instance de Paris cette semaine. Une décision qui déplait fortement à Max Mosley, ancien Président de la Fédération Internationale de l’Automobile qui promet de ne pas en rester là.
Alors que la FIA se réserve le droit d’interjeter appel de la décision du TGI (et rappelle donc que la sanction n’est toujours pas levée contre Flavio Briatore et Pat Symonds), Max Mosley a promis de ne pas laisser l’ancien directeur de Renault F1 en paix dans les colonnes de la presse britannique. Voici ses plus belles phrases tirées du Times et du Telegraph : « L’idée qu’à la fin, lorsque toute la poussière sera retombée, que Briatore s’en tirera… ça n’arrivera pas ! »
« Il faut bien comprendre la cour n’a pas remis en cause sa culpabilité. Ils n’ont juste pas aimé la procédure utilisée. Ce n’est qu’un jugement préliminaire et je crois que la FIA devrait faire appel. »
« Pat Symonds a avoué par écrit qu’il était coupable et, pourtant, ils se sont prononcés en sa faveur. Ils n’ont pas regardé les faits, uniquement la procédure. »
Si l’ancien Président de la FIA a tout à fait raison dans son analyse, il se perd dans le jeu de Flavio Briatore. En sortant ainsi de sa « retraite », le Britannique montre qu’il est très actif dans son duel avec l’Italien. Et c’est sur ce point que Briatore joue. En se plaignant d’une vendetta, il a réussi à convaincre le tribunal… et terriblement énervé son « rival » : « Tout a été inventé pour détourner l’attention. Il est impliqué dans le pire exemple de tricherie de l’histoire du sport. »
La FIA n’en a donc pas fini… Car si Briatore reste persona non grata, tout ce qu’il pourrait représenter en payera les frais. Et si Heikki Kovalainen et Lucas di Grassi l’ont bien compris en cassant leur contrat avec l’Italien, Mark Webber, toujours officiellement managé par Briatore, pourrait rencontrer certaines difficultés à obtenir sa super-licence 2010.
Affaire à suivre…