La pièce maîtresse du dispositif, le système hybride, existe. Il a été présenté pour la première fois dans le concept Essence de Genève en début d’année. Il s’agit du résultat des travaux de développement de Nissan sur son propre système hybride, qui était dans le cas de l’Essence accouplé au V6 3,7l VQ doté de deux turbos. On retrouvera pour la première fois sur le marché le système hybride de Nissan sur l’Infiniti M l’année prochaine, mais rien n’empêche d’imaginer son adaptation sur le VQ38DETT de la GT-R. On parlerait alors de 600 chevaux ou plus pour le total essence+électrique, un chiffre adéquat pour une voiture du calibre de la GT-R.
Le problème majeur d’une sportive hybride, non encore résolu à ce jour, reste le poids. Il faudra que la prochaine GT-R subisse une cure d’amaigrissement sévère pour pouvoir embarquer sans douleur les batteries Lithium Ion qui viendraient s’ajouter au complexe système quatre roues motrices de la voiture. Celles développées par Nissan présentent la particularité d’être de faible épaisseur, et on peut imaginer de les répartir pour ne pas grever le comportement, mais la capacité de Kazutoshi Mizuno, le responsable du projet GT-R, à conserver l’efficacité diabolique de la voiture malgré cette surcharge d’équipement est ce qui fera le succès ou l’échec d’une telle entreprise dont la récompense serait une consommation de 7,5l aux 100 km. Le pari est risqué et explique que cette rumeur soit loin d’être confirmée.
Source : Best Car, Inside Line
Illustration : Best Car via Inside Line
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