Ce retour en bourse pourrait intervenir dès le quatrième trimestre 2010, si le constructeur atteint ses objectifs financiers et si le marché regarde la chose d’un bon œil.
« Les marchés privés aimeraient bien nous voir sortir de cet investissement et je pense qu’ils se sentiront plus à l’aise si on fait tout pour ça plutôt que de les laisser penser qu’on tente de gagner du temps pour maximiser le retour (sur investissement) », explique Ron Bloom. Ce dernier dirige le groupe de travail de l’administration Obama sur l’automobile.
Le directeur général de GM, Fritz Henderson, espère l’introduction en Bourse dès le second semestre 2010.
Concernant la valorisation du constructeur américain, Ron Bloom renvoie à l’analyste Rod Lache de Deutsche Bank, qui anticipe une valeur globale de l’ordre de 42 milliards de dollars pour General Motors.;
Une telle valorisation permettrait à Washington de récupérer la totalité des 30 milliards apportés au constructeur lorsqu’il était en dépôt de bilan.
« Personne ne pense que là est la vérité parce que le compte n’y est pas tant qu’on ne peut pas vendre et ça, on en est encore loin. Mais, qu’on y songe, c’est tout de même une vérité résultant de l’observation d’un analyste sensé de Wall Street », explique Ron Bloom.
Affaire à suivre …