A chaud, comment vous sentez-vous avec ce sixième titre ?
« Nous avons vécu un week-end vraiment intense, il fallait attaquer du début à la fin. Hirvonen a été très performant. Comme toute cette saison, il a été très rapide et nous a forcés à nous dépasser. Il n’a rien lâché et il a fallu se battre jusqu’à l’arrivée. Ça s’est vraiment joué à la fin. »
Cette dernière journée résume-t-elle toute cette saison 2009 ?
« Nous avons connu des hauts et des bas. Le début de saison a été exceptionnel à plus d’un titre. Ensuite, nous avons eu un passage à vide et des galères. Nous avons réussi à nous remettre dans le coup pour pouvoir jouer le titre lors du dernier rallye. Nous gagnons ce titre sur le fil, dans l’avant-dernière spéciale. »
Est-ce que ce titre, remporté lors de la dernière journée, a une saveur particulière ?
« Le premier reste spécial. Mais ce sixième titre, si ce n’est pas le plus beau, c’est l’un des plus beaux. Hirvonen a été super régulier. Il est rapide et ne fait aucune faute. Il a fallu se battre jusqu’au bout, jusqu’au dernier rallye, jusqu’au dernier jour. D’autres fois, en gagnant le titre avant le dernier rallye, on sait qu’on peut toujours compter sur une chance supplémentaire. Cette fois, il n’y avait pas de repêchage. »
Avez-vous pensez à la victoire lorsque vous avez su que Hirvonen avait perdu une minute ?
« C’était encore trop tôt. Il fallait encore assurer notre position. Nous n’avons pas cru avoir gagné avant l’arrivée du dernier chrono. »
L’avance de ce matin n’était donc pas suffisante ?
« Ce fut une journée particulièrement difficile. Nous avions vraiment beaucoup de pression. Avec trente secondes d’avance, nous avions une bonne marge mais rien n’était fait. Lorsque nous avons perdu du temps ce matin, il a fallu repartir à bloc pour résister. Ensuite, Mikko a eu son souci mais cette journée fut vraiment intense. »
Comment était-ce dans la voiture ?
« Il y a un vrai décalage entre ce que l’on ressent dans la voiture et ce qu’il y a dehors. Tout le monde attendait notre victoire. Ça ne se passe pas comme ça dans les spéciales. Il a fallu prendre de gros risques. Dans la voiture, on savait que rien n’était fait. Et avec les trombes d’eau qui tombaient, c’était encore pire. Gagner, c’est un sacré soulagement ! »
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