Comment vous sentez-vous avant le départ ?
« Je suis vraiment excité. Je suis tellement impatient d’être dans les spéciales. D’un autre côté, je ne me sens pas sous pression. La situation est intéressante. Ce sera un grand duel avec Sébastien Loeb. Je ne sous-estime par le travail à faire durant ce week-end. Mais je ne me fixe pas vraiment d’objectif. Grâce à ça, j’élimine toute pression… Je le laisse de côté. »
Le Rallye de Grande-Bretagne est un rallye que vous avez déjà gagné. Est-ce un avantage ?
« J’ai déjà gagné ce rallye mais ce n’a pas toujours été facile sur ces routes. J’aime pourtant ce parcours et je le connais bien. Les routes sont rapides et rythmées, parfois plus rapides que chez moi en Finlande. Si j’avais un rallye à choisir pour jouer un titre mondial, après la Finlande, le Rallye de Grande-Bretagne serait mon premier choix. J’aime piloter sur ces routes qui me conviennent bien. Tant qu’il n’y a pas de neige et de verglas, tout devrait bien se passer. »
Vous sentez-vous plus fort qu’il y a un an ?
« Rien n’a changé. Je savais que je pouvais défier Sébastien si nous réalisions des rallyes parfaits avec une année d’expérience en plus. Nous avons réalisé de bons rallyes cette saison. Même lorsqu’il s’imposait, nous étions à la deuxième place. J’ai réussi à me hisser à son niveau sur de nombreuses spéciales et je savais que je pouvais le faire. »
Est-ce un désavantage d’ouvrir la route demain ?
« Non pas du tout. Ce n’est pas le genre de rallye où il y a une grande différence entre celui qui part premier et ceux qui suivent. S’il y a beaucoup de boue, ce sera même un avantage d’être devant. Je suis donc heureux de m’élancer en premier. »